Marc 12

Segond 21

de Société Biblique de Genève
1 Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles: «Un homme planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, creusa un pressoir et construisit une tour. Puis il la loua à des vignerons et quitta le pays.2 Le moment venu, il envoya un serviteur vers les vignerons pour recevoir d'eux une part de récolte de la vigne.3 Ils s'emparèrent de lui, le battirent et le renvoyèrent les mains vides.4 Il envoya de nouveau vers eux un autre serviteur; ils [lui jetèrent des pierres,] le frappèrent à la tête et l'insultèrent.5 Il en envoya un troisième et ils le tuèrent, puis beaucoup d'autres qu'ils battirent ou tuèrent.6 Il avait encore un fils bien-aimé; il l'envoya vers eux en dernier, disant: ‘Ils auront du respect pour mon fils.’7 Mais ces vignerons dirent entre eux: ‘Voilà l'héritier. Venez, tuons-le et l'héritage sera à nous.’8 Et ils s'emparèrent de lui, le tuèrent et le jetèrent hors de la vigne.9 Que fera donc le maître de la vigne? Il viendra, fera mourir les vignerons et donnera la vigne à d'autres.10 »N'avez-vous pas lu cette parole de l'Ecriture: La pierre qu'ont rejetée ceux qui construisaient est devenue la pierre angulaire;11 c'est l'œuvre du Seigneur, et c'est un prodige à nos yeux[1] (Ps 118:22)12 Ils cherchaient à l'arrêter, mais ils redoutaient les réactions de la foule. Ils avaient compris que c'était pour eux que Jésus avait dit cette parabole. Ils le laissèrent alors et s'en allèrent.13 Ils envoyèrent auprès de Jésus quelques pharisiens et des hérodiens, afin de le prendre au piège de ses propres paroles.14 Ils vinrent lui dire: «Maître, nous savons que tes paroles sont vraies et que tu ne te laisses influencer par personne, car tu ne regardes pas à l'apparence des gens et tu enseignes le chemin de Dieu en toute vérité. Est-il permis, ou non, de payer l'impôt à l'empereur? Devons-nous payer ou ne pas payer?»15 Mais Jésus, connaissant leur hypocrisie, leur répondit: «Pourquoi me tendez-vous un piège? Apportez-moi une pièce de monnaie afin que je la voie.»16 Ils en apportèrent une. Jésus leur demanda: «De qui porte-t-elle l'effigie et l'inscription?» «De l'empereur», lui répondirent-ils.17 Alors il leur dit: «Rendez à l'empereur ce qui est à l'empereur et à Dieu ce qui est à Dieu.» Et ils furent dans l'étonnement à son sujet.18 Les sadducéens[2], qui disent qu'il n'y a pas de résurrection, vinrent auprès de Jésus et lui posèrent cette question:19 «Maître, voici ce que Moïse nous a prescrit: Si un homme meurtet laisse une femmesans avoir d'enfants, son frère épousera la veuve et donnera une descendance à son frère.[3] (Dt 25:5)20 Or, il y avait sept frères. Le premier s'est marié et est mort sans laisser de descendance.21 Le deuxième a pris la veuve pour femme et est mort sans laisser de descendance. Il en est allé de même pour le troisième,22 et aucun des sept n'a laissé de descendance. Après eux tous, la femme est morte aussi.23 A la résurrection, duquel d'entre eux sera-t-elle la femme? En effet, les sept l'ont eue pour épouse.»24 Jésus leur répondit: «N'êtes-vous pas dans l'erreur parce que vous ne connaissez ni les Ecritures ni la puissance de Dieu?25 En effet, à la résurrection, les hommes et les femmes ne se marieront pas, mais ils seront comme les anges dans le ciel.26 En ce qui concerne la résurrection des morts, n'avez-vous pas lu dans le livre de Moïse ce que Dieu lui a dit, dans l'épisode du buisson: Je suis le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob[4]? (Ex 3:6)27 Dieu n'est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l'erreur.»28 Un des spécialistes de la loi, qui les avait entendus discuter, vit que Jésus avait bien répondu aux sadducéens. Il s'approcha et lui demanda: «Quel est le premier de tous les commandements?»29 Jésus répondit: «Voici le premier: Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur[5] (Dt 6:4)30 et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force[6]. (Dt 6:5)31 Voici le deuxième: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.[7] Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là.» (Lv 19:18)32 Le spécialiste de la loi lui dit: «Bien, maître. Tu as dit avec vérité que Dieu est unique, qu'il n'y en a pas d'autre que lui[8] (Dt 4:35)33 et que l'aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, [de toute son âme] et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices.»34 Voyant qu'il avait répondu avec intelligence, Jésus lui dit: «Tu n'es pas loin du royaume de Dieu.» Personne n'osa plus lui poser de questions.35 Jésus continuait à enseigner dans le temple; il dit: «Comment les spécialistes de la loi peuvent-ils dire que le Messie est le fils de David[9]? (Mc 10:47)36 [En effet,] David lui-même, animé par l'Esprit saint, a dit: Le Seigneur a dit à mon Seigneur: ‘Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que j'aie fait de tes ennemis ton marchepied.’[10] (Ps 110:1)37 David lui-même l'appelle Seigneur. Comment peut-il donc être son fils?» Et une grande foule l'écoutait avec plaisir.38 Il leur disait dans son enseignement: «Attention aux spécialistes de la loi qui aiment se promener en longues robes et être salués sur les places publiques!39 Ils recherchent les sièges d'honneur dans les synagogues et les meilleures places dans les festins;40 ils dépouillent les veuves de leurs biens tout en faisant pour l'apparence de longues prières. Ils seront jugés plus sévèrement.»41 Jésus était assis vis-à-vis du tronc et regardait comment la foule y mettait de l'argent. De nombreux riches mettaient beaucoup.42 Une pauvre veuve vint aussi; elle y mit deux petites pièces, une toute petite somme.43 Alors Jésus appela ses disciples et leur dit: «Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus que tous ceux qui ont mis dans le tronc,44 car tous ont pris de leur superflu pour mettre dans le tronc, tandis qu'elle, elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.»

Marc 12

Einheitsübersetzung 2016

de Katholisches Bibelwerk
1 Jesus begann zu ihnen in Gleichnissen zu reden: Ein Mann legte einen Weinberg an, zog ringsherum einen Zaun, hob eine Kelter aus und baute einen Turm. Dann verpachtete er den Weinberg an Winzer und reiste in ein anderes Land. (Is 5:1; Mt 21:33; Lc 20:9)2 Als nun die Zeit dafür gekommen war, schickte er einen Knecht zu den Winzern, um bei ihnen seinen Anteil an den Früchten des Weinbergs holen zu lassen. (Jr 7:25)3 Sie aber packten und prügelten ihn und jagten ihn mit leeren Händen fort.4 Darauf schickte er einen anderen Knecht zu ihnen; und ihn schlugen sie auf den Kopf und entehrten ihn.5 Als er einen dritten schickte, brachten sie ihn um. Ähnlich ging es vielen anderen; die einen wurden geprügelt, die andern umgebracht.6 Schließlich blieb ihm nur noch einer: sein geliebter Sohn. Ihn sandte er als Letzten zu ihnen, denn er dachte: Vor meinem Sohn werden sie Achtung haben. (Mc 1:11; Mc 9:7)7 Die Winzer aber sagten zueinander: Das ist der Erbe. Auf, wir wollen ihn umbringen, dann gehört sein Erbe uns.8 Und sie packten ihn und brachten ihn um und warfen ihn aus dem Weinberg hinaus.9 Was wird nun der Besitzer des Weinbergs tun? Er wird kommen und die Winzer vernichten und den Weinberg anderen geben.10 Habt ihr nicht das Schriftwort gelesen: Der Stein, den die Bauleute verworfen haben, er ist zum Eckstein geworden; (Ps 118:22)11 vom Herrn ist das geschehen und es ist wunderbar in unseren Augen?12 Daraufhin hätten sie Jesus gern verhaften lassen; aber sie fürchteten die Menge. Denn sie hatten gemerkt, dass er mit diesem Gleichnis sie meinte. Da ließen sie ihn stehen und gingen weg. (Mc 11:18; Mc 14:1)13 Einige Pharisäer und einige Anhänger des Herodes wurden zu Jesus geschickt, um ihn mit einer Frage in eine Falle zu locken. (Mt 22:15; Lc 20:20)14 Sie kamen zu ihm und sagten: Meister, wir wissen, dass du die Wahrheit sagst und auf niemanden Rücksicht nimmst; denn du siehst nicht auf die Person, sondern lehrst wahrhaftig den Weg Gottes. Ist es erlaubt, dem Kaiser Steuer zu zahlen, oder nicht? Sollen wir sie zahlen oder nicht zahlen?15 Er aber durchschaute ihre Heuchelei und sagte zu ihnen: Warum versucht ihr mich? Bringt mir einen Denar, ich will ihn sehen.16 Man brachte ihm einen. Er fragte sie: Wessen Bild und Aufschrift ist das? Sie antworteten ihm: Des Kaisers.17 Da sagte Jesus zu ihnen: So gebt dem Kaiser, was dem Kaiser gehört, und Gott, was Gott gehört! Und sie waren sehr erstaunt über ihn.18 Von den Sadduzäern, die behaupten, es gebe keine Auferstehung, kamen einige zu Jesus und fragten ihn: (Mt 22:23; Lc 20:27; Ac 23:8)19 Meister, Mose hat uns vorgeschrieben: Wenn ein Mann, der einen Bruder hat, stirbt und eine Frau hinterlässt, aber kein Kind, dann soll sein Bruder die Frau nehmen und seinem Bruder Nachkommen verschaffen. (Gn 38:8; Dt 25:5)20 Es lebten einmal sieben Brüder. Der erste nahm sich eine Frau, und als er starb, hinterließ er keine Nachkommen.21 Da nahm sie der zweite; auch er starb, ohne Nachkommen zu hinterlassen, und ebenso der dritte.22 Keiner der sieben hatte Nachkommen. Als letzte von allen starb die Frau.23 Wessen Frau wird sie nun bei der Auferstehung sein? Alle sieben haben sie doch zur Frau gehabt.24 Jesus sagte zu ihnen: Ihr irrt euch, ihr kennt weder die Schrift noch die Macht Gottes.25 Wenn nämlich die Menschen von den Toten auferstehen, heiraten sie nicht, noch lassen sie sich heiraten, sondern sind wie Engel im Himmel.26 Dass aber die Toten auferstehen, habt ihr das nicht im Buch des Mose gelesen, in der Geschichte vom Dornbusch, in der Gott zu Mose spricht: Ich bin der Gott Abrahams, der Gott Isaaks und der Gott Jakobs? (Ex 3:6)27 Er ist kein Gott von Toten, sondern von Lebenden. Ihr irrt euch sehr.28 Ein Schriftgelehrter hatte ihrem Streit zugehört; und da er bemerkt hatte, wie treffend Jesus ihnen antwortete, ging er zu ihm hin und fragte ihn: Welches Gebot ist das erste von allen? (Mt 22:34; Lc 10:25)29 Jesus antwortete: Das erste ist: Höre, Israel, der Herr, unser Gott, ist der einzige Herr. (Dt 6:4)30 Darum sollst du den Herrn, deinen Gott, lieben mit ganzem Herzen und ganzer Seele, mit deinem ganzen Denken und mit deiner ganzen Kraft.31 Als zweites kommt hinzu: Du sollst deinen Nächsten lieben wie dich selbst. Kein anderes Gebot ist größer als diese beiden. (Lv 19:18)32 Da sagte der Schriftgelehrte zu ihm: Sehr gut, Meister! Ganz richtig hast du gesagt: Er allein ist der Herr und es gibt keinen anderen außer ihm (Dt 4:35; Dt 6:4; Lc 20:39)33 und ihn mit ganzem Herzen, ganzem Verstand und ganzer Kraft zu lieben und den Nächsten zu lieben wie sich selbst, ist weit mehr als alle Brandopfer und anderen Opfer. (1S 15:22; Ps 51:18; Pr 21:3; Os 6:6)34 Jesus sah, dass er mit Verständnis geantwortet hatte, und sagte zu ihm: Du bist nicht fern vom Reich Gottes. Und keiner wagte mehr, Jesus eine Frage zu stellen. (Mt 22:46; Lc 20:40)35 Als Jesus im Tempel lehrte, sagte er: Wie können die Schriftgelehrten behaupten, der Christus sei der Sohn Davids? (Mc 16:1; Lc 20:41)36 Denn David hat, vom Heiligen Geist erfüllt, selbst gesagt: Der Herr sprach zu meinem Herrn: Setze dich mir zur Rechten, bis ich dir deine Feinde unter die Füße lege! (Ps 110:1)37 David selbst also nennt ihn Herr. Wie kann er dann sein Sohn sein? Es war eine große Menschenmenge versammelt und hörte ihm mit Freude zu. (Mc 16:1; Lc 20:45)38 Er lehrte sie und sagte: Nehmt euch in Acht vor den Schriftgelehrten! Sie gehen gern in langen Gewändern umher, lieben es, wenn man sie auf den Marktplätzen grüßt, (Lc 11:43)39 und sie wollen in der Synagoge die Ehrensitze und bei jedem Festmahl die Ehrenplätze haben.40 Sie fressen die Häuser der Witwen auf und verrichten in ihrer Scheinheiligkeit lange Gebete. Umso härter wird das Urteil sein, das sie erwartet.41 Als Jesus einmal dem Opferkasten gegenübersaß, sah er zu, wie die Leute Geld in den Kasten warfen. Viele Reiche kamen und gaben viel. (Lc 21:1)42 Da kam auch eine arme Witwe und warf zwei kleine Münzen hinein.[1]43 Er rief seine Jünger zu sich und sagte: Amen, ich sage euch: Diese arme Witwe hat mehr in den Opferkasten hineingeworfen als alle andern.44 Denn sie alle haben nur etwas von ihrem Überfluss hineingeworfen; diese Frau aber, die kaum das Nötigste zum Leben hat, sie hat alles hergegeben, was sie besaß, ihren ganzen Lebensunterhalt.