Romains 9

Segond 21

de Société Biblique de Genève
1 Je dis la vérité en Christ, je ne mens pas, ma conscience m'en rend témoignage par le Saint-Esprit:2 j'éprouve une grande tristesse et j'ai dans le cœur un chagrin continuel.3 Oui, je voudrais être moi-même maudit et séparé de Christ pour mes frères, mes propres compatriotes,4 les Israélites; c'est à eux qu'appartiennent l'adoption, la gloire, les alliances, la loi, le culte, les promesses5 et les patriarches; c'est d'eux que le Christ est issu dans son humanité, lui qui est au-dessus de tout, Dieu béni éternellement. Amen!6 Ce n'est pas que la parole de Dieu soit sans effet. Non, car ceux qui sont issus d'Israël[1] ne sont pas tous Israël,7 et bien qu'étant de la descendance d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants. Au contraire, il est dit: C'est par Isaac qu'une descendance te sera assurée.[2] (Gn 21:12)8 Cela signifie que ce ne sont pas les descendants simplement biologiques qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont considérés comme sa descendance.9 La parole que voici était en effet une promesse: Je reviendrai à la même époque et Sara aura un fils.[3] (Gn 18:14)10 De plus, tel a aussi été le cas pour Rebecca qui a eu des enfants d'un seul homme, notre ancêtre Isaac:11 les enfants n'étaient pas encore nés et n'avaient donc fait ni bien ni mal – afin que le plan de Dieu subsiste, conformément à son choix et sans dépendre des œuvres mais de celui qui appelle –12 quand il a été dit à Rebecca: L'aîné sera asservi au plus jeune.[4] De même, il est écrit: (Gn 25:23)13 J'ai aimé Jacob et j'ai détesté Esaü.[5]14 Que dirons-nous donc? Dieu serait-il injuste? Certainement pas!15 En effet, il dit à Moïse: Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, et j'aurai compassion de qui je veux avoir compassion.[6]16 Ainsi donc, cela ne dépend ni de la volonté ni des efforts de l'homme, mais de Dieu qui fait grâce.17 L'Ecriture dit en effet au pharaon: Voilà pourquoi je t'ai suscité: c'est pour montrer en toi ma puissance et afin que mon nom soit proclamé sur toute la terre.[7] (Ex 9:16)18 Ainsi, Dieu fait grâce à qui il veut et il endurcit qui il veut.19 Tu me diras: «Pourquoi fait-il [donc] encore des reproches? Qui peut en effet résister à sa volonté?»20 Mais toi, homme, qui es-tu pour entrer en contestation avec Dieu? L'objet dira-t-il à celui qui l'a façonné: «Pourquoi m'as-tu fait ainsi?»21 Le potier n'est-il pas le maître de l'argile pour faire avec la même pâte un ustensile d'un usage noble et un ustensile d'un usage méprisable?22 Que dire si Dieu, voulant montrer sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec une grande patience des vases de colère tout prêts pour la perdition?23 Et que dire s'il a voulu faire connaître la richesse de sa gloire envers des vases de compassion qu'il a d'avance préparés pour la gloire?24 Ainsi il nous a appelés non seulement d'entre les Juifs, mais encore d'entre les non-Juifs.25 C'est aussi ce qu'il dit dans le livre d'Osée: J'appellerai ‘mon peuple’ celui qui n'était pas mon peuple, et ‘bien-aimée’ celle qui n'était pas la bien-aimée.26 Et là où on leur disait: ‘Vous n'êtes pas mon peuple’, ils seront appelés fils du Dieu vivant.[8] (Os 2:25)27 Esaïe, de son côté, s'écrie au sujet d'Israël: Même si les Israélites, de par leur nombre, étaient pareils au sable de la mer, un reste seulement sera sauvé.28 En effet, le Seigneur accomplira pleinement et rapidement sa parole [avec justice, en effet le Seigneur accomplira rapidement sa parole] sur la terre.[9] (Is 10:22)29 Et comme Esaïe l'avait prédit, si le Seigneur de l'univers ne nous avait pas laissé une descendance, nous serions devenus comme Sodome, nous aurions été semblables à Gomorrhe.[10] (Is 1:9)30 Que dirons-nous donc? Des non-Juifs qui ne recherchaient pas la justice ont obtenu la justice, celle qui vient de la foi,31 tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi.32 Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée non par la foi, mais par les œuvres [de la loi]. Ils se sont heurtés à la pierre qui fait obstacle,33 comme il est écrit: Je mets dans Sion une pierre qui fait obstacle, un rocher propre à faire trébucher, mais celui qui croit en lui ne sera pas couvert de honte.[11] (Is 8:14; Is 28:16)

Romains 9

Nueva Versión Internacional (Castellano)

de Biblica
1 Digo la verdad en Cristo; no miento. Mi conciencia me lo confirma en el Espíritu Santo.2 Me invade una gran tristeza y me embarga un continuo dolor.3 Desearía yo mismo ser maldecido y separado de Cristo por el bien de mis hermanos, los de mi propia raza,4 el pueblo de Israel. De ellos son la adopción como hijos, la gloria divina, los pactos, la ley, el privilegio de adorar a Dios y el de contar con sus promesas.5 De ellos son los patriarcas, y de ellos, según la naturaleza humana, nació Cristo, quien es Dios sobre todas las cosas. ¡Alabado sea por siempre![1] Amén.6 Ahora bien, no digamos que la Palabra de Dios ha fracasado. Lo que sucede es que no todos los que descienden de Israel son Israel.7 Tampoco por ser descendientes de Abraham son todos hijos suyos. Al contrario: «Tu descendencia se establecerá por medio de Isaac». (Gn 21:12)8 En otras palabras, los hijos de Dios no son los descendientes naturales; más bien, se considera descendencia de Abraham a los hijos de la promesa.9 Y la promesa es esta: «Dentro de un año vendré, y para entonces Sara tendrá un hijo». (Gn 18:10; Gn 18:14)10 No solo eso. También sucedió que los hijos de Rebeca tuvieron un mismo padre, que fue nuestro antepasado Isaac.11 Sin embargo, antes de que los mellizos nacieran, o hicieran algo bueno o malo, y para confirmar el propósito de la elección divina,12 no a base de las obras, sino al llamado de Dios, se le dijo a ella: «El mayor servirá al menor». (Gn 25:23)13 Y así está escrito: «Amé a Jacob, pero aborrecí a Esaú». (Ml 1:2; Ml 1:3)14 ¿Qué concluiremos? ¿Acaso es Dios injusto? ¡De ninguna manera!15 Es un hecho que a Moisés le dice: «Tendré clemencia de quien yo quiera tenerla, y seré compasivo con quien yo quiera serlo». (Ex 33:19)16 Por lo tanto, la elección no depende del deseo ni del esfuerzo humano, sino de la misericordia de Dios.17 Porque la Escritura le dice al faraón: «Te he levantado precisamente para mostrar en ti mi poder, y para que mi nombre sea proclamado por toda la tierra». (Ex 9:16)18 Así que Dios tiene misericordia de quien él quiere tenerla, y endurece a quien él quiere endurecer.19 Pero tú me dirás: «Entonces, ¿por qué todavía nos echa la culpa Dios? ¿Quién puede oponerse a su voluntad?»20 Respondo: ¿Quién eres tú para pedirle cuentas a Dios? «¿Acaso le dirá la olla de barro al que la modeló: “¿Por qué me hiciste así?”?» (Is 29:16; Is 45:9)21 ¿No tiene derecho el alfarero de hacer del mismo barro unas vasijas para usos especiales y otras para fines ordinarios?22 ¿Y qué si Dios, queriendo mostrar su ira y dar a conocer su poder, soportó con mucha paciencia a los que eran objeto de su castigo[2] y estaban destinados a la destrucción?23 ¿Qué si lo hizo para dar a conocer sus gloriosas riquezas a los que eran objeto de su misericordia, y a quienes de antemano preparó para esa gloria?24 Esos somos nosotros, a quienes Dios llamó no solo de entre los judíos, sino también de entre los gentiles.25 Así lo dice Dios en el libro de Oseas: «Llamaré “mi pueblo” a los que no son mi pueblo; y llamaré “mi amada” a la que no es mi amada», (Os 2:23)26 «Y sucederá que en el mismo lugar donde se os dijo: “Vosotros no sois mi pueblo”, seréis llamados “hijos del Dios viviente”». (Os 1:10)27 Isaías, por su parte, proclama respecto de Israel: «Aunque los israelitas sean tan numerosos como la arena del mar, solo el remanente será salvo;28 porque plenamente y sin demora el Señor cumplirá su sentencia en la tierra». (Is 10:22; Is 10:23)29 Así había dicho Isaías: «Si el Señor Todopoderoso no nos hubiera dejado descendientes, seríamos ya como Sodoma, nos pareceríamos a Gomorra». (Is 1:9)30 ¿Qué concluiremos? Pues que los gentiles, que no buscaban la justicia, la han alcanzado. Me refiero a la justicia que es por la fe.31 En cambio Israel, que iba en busca de una ley que le diera justicia, no ha alcanzado esa justicia.32 ¿Por qué no? Porque no la buscaron mediante la fe, sino mediante las obras, como si fuera posible alcanzarla así. Por eso tropezaron con la«piedra de tropiezo»,33 como está escrito: «Mirad que pongo en Sión una piedra de tropiezo y una roca que hace caer; pero el que confíe en él no será defraudado». (Is 8:14; Is 28:16)