Romains 4

Segond 21

de Société Biblique de Genève
1 Que dirons-nous donc d'Abraham, notre ancêtre? Qu'a-t-il obtenu par ses propres efforts?2 Si Abraham a été considéré comme juste sur la base de ses œuvres, il a de quoi se montrer fier, mais non devant Dieu.3 En effet, que dit l'Ecriture? Abraham a eu confiance en Dieu et cela lui a été compté comme justice.[1] (Gn 15:6)4 Or, si quelqu'un accomplit quelque chose, le salaire est porté à son compte non comme une grâce, mais comme un dû.5 Par contre, si quelqu'un ne fait rien mais croit en celui qui déclare juste l'impie, sa foi lui est comptée comme justice.6 De même, David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu attribue la justice sans les œuvres:7 Heureux ceux dont les fautes sont pardonnées et dont les péchés sont couverts,8 heureux l'homme à qui le Seigneur ne tient pas compte de son péché![2] (Ps 32:1)9 Ce bonheur n'est-il que pour les circoncis, ou bien est-il également pour les incirconcis? En effet, nous disons que la foi d'Abraham lui a été comptée comme justice[3]. (Gn 15:6)10 Quand donc a-t-elle été portée à son compte? Etait-ce après ou avant sa circoncision? Ce n'était pas après sa circoncision, mais bien alors qu'il était incirconcis.11 Et il a reçu le signe de la circoncision comme le gage de la justice qu'il avait obtenue par la foi alors qu'il était incirconcis. Il est ainsi le père de tous les incirconcis qui croient, afin que la justice soit aussi portée à leur compte.12 Il est aussi le père des circoncis qui ne se contentent pas d'être circoncis mais qui marchent aussi sur les traces de la foi de notre ancêtre Abraham quand il était encore incirconcis.13 En effet, ce n'est pas par la loi que la promesse de recevoir le monde en héritage a été faite à Abraham ou à sa descendance, mais c'est par la justice de la foi,14 car si l'on devient héritier par la loi, la foi est dépourvue de sens et la promesse[4] sans effets.15 En fait, la loi produit la colère de Dieu, puisque là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de transgression.16 C'est donc par la foi que l'on devient héritier, pour que ce soit par grâce et que la promesse soit assurée à toute la descendance, non seulement à celle qui dépend de la loi, mais aussi à celle qui a la foi d'Abraham. En effet, Abraham est notre père à tous, comme cela est d'ailleurs écrit:17 Je t'ai établi père d'un grand nombre de nations.[5] Il est notre père devant le Dieu en qui il a cru, le Dieu qui donne la vie aux morts et appelle ce qui n'existe pas à l'existence. (Gn 17:5)18 Espérant contre toute espérance, Abraham a cru et est ainsi devenu le père d'un grand nombre de nations, conformément à ce qui lui avait été dit: Telle sera ta descendance.[6] (Gn 15:5)19 Sans faiblir dans la foi, il n'a pas considéré que son corps était déjà usé, puisqu'il avait près de 100 ans, ni que Sara n'était plus en état d'avoir des enfants.20 Il n'a pas douté, par incrédulité, de la promesse de Dieu, mais il a été fortifié par la foi et il a rendu gloire à Dieu,21 car il avait la pleine conviction que ce que Dieu promet, il peut aussi l'accomplir.22 C'est pourquoi cela lui a été compté comme justice[7]. (Gn 15:6)23 Or ce n'est pas pour lui seulement qu'il est écrit que la foi a été portée à son compte,24 mais c'est aussi pour nous. Elle sera portée à notre compte, puisque nous croyons en celui qui a ressuscité Jésus notre Seigneur,25 lui qui a été donné à cause de nos fautes et qui est ressuscité à cause de notre justification.

Romains 4

Nueva Versión Internacional (Castellano)

de Biblica
1 Entonces, ¿qué diremos en el caso de nuestro antepasado Abraham?[1]2 En realidad, si Abraham hubiera sido justificado por las obras, habría tenido de qué jactarse, pero no delante de Dios.3 Pues ¿qué dice la Escritura? «Le creyó Abraham a Dios, y esto se le tomó en cuenta como justicia».[2] (Gn 15:6)4 Ahora bien, cuando alguien trabaja, no se le toma en cuenta el salario como un favor, sino como una deuda.5 Sin embargo, al que no trabaja, sino que cree en el que justifica al malvado, se le toma en cuenta la fe como justicia.6 David dice lo mismo cuando habla de la dicha de aquel a quien Dios le atribuye justicia sin la mediación de las obras:7 «¡Dichosos aquellos a quienes se les perdonan las transgresiones y se les cubren los pecados!8 ¡Dichoso aquel cuyo pecado el Señor no tomará en cuenta!» (Ps 32:1; Ps 32:2)9 ¿Acaso se ha reservado esta dicha solo para los que están circuncidados? ¿Acaso no es también para los gentiles?[3] Hemos dicho que a Abraham se le tomó en cuenta la fe como justicia.10 ¿Bajo qué circunstancias sucedió esto? ¿Fue antes o después de ser circuncidado? ¡Antes, y no después!11 Es más, cuando todavía no estaba circuncidado, recibió la señal de la circuncisión como sello de la justicia que se le había tomado en cuenta por la fe. Por tanto, Abraham es padre de todos los que creen, aunque no hayan sido circuncidados, y a estos se les toma en cuenta su fe como justicia.12 Y también es padre de aquellos que, además de haber sido circuncidados, siguen las huellas de nuestro padre Abraham, quien creyó cuando todavía era incircunciso.13 En efecto, no fue mediante la ley como Abraham y su descendencia recibieron la promesa de que él sería heredero del mundo, sino mediante la fe, la cual se le tomó en cuenta como justicia.14 Porque, si los que viven por la ley fueran los herederos, entonces la fe no tendría ya ningún valor y la promesa no serviría de nada.15 La ley, en efecto, acarrea castigo. Pero donde no hay ley, tampoco hay transgresión.16 Por eso la promesa viene por la fe, a fin de que por la gracia quede garantizada para toda la descendencia de Abraham; esta promesa no es solo para los que son de la ley, sino para los que son también de la fe de Abraham, que es nuestro padre en común17 delante de Dios, tal como está escrito: «Te he confirmado como padre de muchas naciones». Así que Abraham creyó en el Dios que da vida a los muertos y que llama las cosas que no existen como si ya existieran. (Gn 17:5)18 Contra toda esperanza, Abraham creyó y esperó, y de este modo llegó a ser padre de muchas naciones, tal como se le había dicho: «¡Así de numerosa será tu descendencia!» (Gn 15:5)19 Su fe no flaqueó, aunque reconocía que su cuerpo estaba como muerto, pues ya tenía unos cien años, y que también estaba muerta la matriz de Sara.20 Ante la promesa de Dios no vaciló como un incrédulo, sino que se reafirmó en su fe y dio gloria a Dios,21 plenamente convencido de que Dios tenía poder para cumplir lo que había prometido.22 Por eso se le tomó en cuenta su fe como justicia.23 Y esto de que«se le tomó en cuenta» no se escribió solo para Abraham,24 sino también para nosotros. Dios tomará en cuenta nuestra fe como justicia, pues creemos en aquel que levantó de entre los muertos a Jesús nuestro Señor.25 Él fue entregado a la muerte por nuestros pecados, y resucitó para nuestra justificación.