2 Samuel 18

Segond 21

de Société Biblique de Genève
1 David passa en revue le peuple qui était avec lui, et il établit à sa tête des chefs de milliers et des chefs de centaines.2 Il plaça un tiers du peuple sous le commandement de Joab, un tiers sous celui d'Abishaï, fils de Tseruja et frère de Joab, et un tiers sous celui d'Ittaï, de Gath. Puis le roi dit au peuple: «Moi aussi, je veux partir en campagne avec vous.»3 Mais le peuple dit: «Tu ne feras pas cela! En effet, si nous prenons la fuite, ce n'est pas sur nous que l'attention se portera. Même si la moitié d'entre nous mourions, on n'y ferait pas attention, alors que toi, tu vaux autant que 10'000 d'entre nous. En réalité, il vaut mieux que tu puisses nous porter secours depuis la ville.»4 Le roi leur répondit: «Je ferai ce qui vous paraît bon.» Puis il se tint à côté de la porte pendant que tout le peuple sortait, par centaines et par milliers.5 Le roi donna cet ordre à Joab, à Abishaï et à Ittaï: «Pour l'amour de moi, faites doucement avec le jeune Absalom!» Tout le peuple entendit l'ordre donné par le roi à tous les chefs au sujet d'Absalom.6 Le peuple sortit dans la campagne à la rencontre d'Israël, et la bataille eut lieu dans la forêt d'Ephraïm.7 Là, le peuple d'Israël fut battu par les serviteurs de David; il connut ce jour-là une grande défaite en perdant 20'000 hommes.8 Le combat s'étendit à toute la région et la forêt fit ce jour-là plus de victimes que l'épée parmi les membres du peuple.9 Absalom se trouva en présence des serviteurs de David. Il montait un mulet. Le mulet pénétra sous les branches entrelacées d'un grand térébinthe et la tête d'Absalom fut prise dans le térébinthe. Il resta suspendu en l'air, tandis que le mulet qu'il montait continuait son chemin.10 Un homme le vit et annonça à Joab: «J'ai vu Absalom suspendu à un térébinthe.»11 Joab dit à l'homme qui lui apportait cette nouvelle: «Tu l'as vu? Pourquoi donc ne l'as-tu pas abattu sur place? Je t'aurais donné 10 pièces d'argent et une ceinture.»12 Mais cet homme dit à Joab: «Même pour 1000 pièces d'argent je ne porterais pas la main contre le fils du roi. En effet, nous avons entendu l'ordre que le roi vous a donné, à Abishaï, à Ittaï et à toi. Il a dit: ‘Veillez chacun sur le jeune Absalom!’13 Si j'avais menti et l'avais tué, rien n'aurait été caché au roi. Toi-même, tu aurais pris position contre moi.»14 Joab dit: «Je ne vais pas perdre mon temps avec toi!» Puis il prit en main trois javelots et les enfonça dans le cœur d'Absalom alors que celui-ci était encore bien vivant au milieu du térébinthe.15 Dix jeunes gens qui portaient les armes de Joab entourèrent Absalom et le frappèrent à mort.16 Joab fit alors sonner de la trompette et le peuple revint. Il cessa ainsi de poursuivre Israël, parce que Joab l'en empêcha.17 Ils prirent Absalom, le jetèrent dans une grande fosse au milieu de la forêt et mirent sur lui un énorme tas de pierres. Tout Israël prit la fuite, chacun se réfugia dans sa tente.18 De son vivant, Absalom s'était fait ériger un monument dans la vallée du roi. Il se disait en effet: «Je n'ai pas de fils pour perpétuer le souvenir de mon nom.» Et il avait donné son propre nom au monument, qu'on appelle encore aujourd'hui «monument d'Absalom».19 Achimaats, fils de Tsadok, dit à Joab: «Laisse-moi courir et apporter au roi la bonne nouvelle que l'Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis.»20 Joab lui dit: «Tu ne serais pas un messager de bonnes nouvelles aujourd'hui. Tu pourras l'être un autre jour, mais pas aujourd'hui, puisque le fils du roi est mort.»21 Puis Joab dit à un Ethiopien: «Va rapporter au roi ce que tu as vu.» L'Ethiopien se prosterna devant Joab et partit en courant.22 Achimaats, fils de Tsadok, insista auprès de Joab: «Quoi qu'il arrive, laisse-moi courir après l'Ethiopien.» Joab dit: «Pourquoi veux-tu faire cela, mon fils? Ce n'est pas un message qui te sera profitable.»23 «Quoi qu'il arrive, je veux courir», reprit Achimaats. Joab lui dit alors: «Cours!» Achimaats courut en empruntant le chemin de la plaine, et il dépassa l'Ethiopien.24 David était alors assis entre les deux portes de la ville. La sentinelle marchait sur le toit au-dessus de la porte, sur la muraille. Elle leva les yeux et regarda: un homme courait tout seul.25 La sentinelle cria pour l'annoncer au roi. Le roi dit: «S'il est seul, il apporte de bonnes nouvelles.» Cet homme arrivait toujours plus près.26 La sentinelle vit un autre homme courir. Elle cria au portier: «Voici un homme qui court tout seul.» Le roi dit: «Il apporte aussi de bonnes nouvelles.»27 La sentinelle dit: «La manière de courir du premier me paraît être celle d'Achimaats, le fils de Tsadok.» Le roi dit alors: «C'est un homme de bien, il vient apporter de bonnes nouvelles.»28 Achimaats cria au roi: «Tout va bien!» Il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit: «Béni soit l'Eternel, ton Dieu! Il a livré en ton pouvoir les hommes qui levaient la main contre mon seigneur le roi!»29 Le roi demanda: «Le jeune Absalom va-t-il bien?» Achimaats répondit: «J'ai aperçu une grande agitation au moment où Joab a envoyé le serviteur du roi et moi ton serviteur, mais je ne sais pas ce que c'était.»30 Et le roi dit: «Mets-toi là, de côté.» Achimaats recula et se tint debout.31 Alors arriva l'Ethiopien. Il dit: «Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle! Aujourd'hui l'Eternel t'a rendu justice en te délivrant de tous ceux qui s'attaquaient à toi.»32 Le roi demanda à l'Ethiopien: «Le jeune Absalom va-t-il bien?» L'Ethiopien répondit: «Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se dressent contre toi pour te faire du mal!»

2 Samuel 18

Nueva Versión Internacional (Castellano)

de Biblica
1 David pasó revista a sus tropas y nombró jefes sobre grupos de mil y de cien soldados.2 Los dividió en tres unidades y los envió a la batalla. La primera unidad estaba bajo el mando de Joab; la segunda, bajo el mando de Abisay, hijo de Sarvia y hermano de Joab; y la tercera, bajo el mando de Itay el guitita. ―Yo os voy a acompañar —dijo el rey.3 Pero los soldados respondieron: ―No, no debes acompañarnos. Si tenemos que huir, el enemigo no se va a ocupar de nosotros. Y, aunque la mitad de nosotros muera, a ellos no les va a importar. ¡Pero tú vales por diez mil de nosotros![1] Así que es mejor que te quedes y nos apoyes desde la ciudad.4 ―Bien —dijo el rey—, haré lo que os parezca más conveniente. Dicho esto, se puso a un lado de la entrada de la ciudad, mientras todos los soldados marchaban en grupos de cien y de mil.5 Además, el rey dio esta orden a Joab, Abisay e Itay: ―No me tratéis con dureza al joven Absalón. Y todas las tropas oyeron las instrucciones que el rey le dio a cada uno de sus generales acerca de Absalón.6 El ejército marchó al campo para pelear contra Israel, y la batalla se libró en el bosque de Efraín.7 La lucha fue intensa aquel día: hubo veinte mil bajas. Sin embargo, los soldados de David derrotaron allí al ejército de Israel.8 La batalla se extendió por toda el área, de modo que el bosque causó más muertes que la espada misma.9 Absalón, que huía montado en una mula, se encontró con los soldados de David. La mula se metió por debajo de una gran encina, y a Absalón se le trabó la cabeza entre las ramas. Como la mula siguió de largo, Absalón quedó colgado en el aire.10 Un soldado que vio lo sucedido le dijo a Joab: ―Acabo de ver a Absalón colgado de una encina.11 ―¡Cómo! —exclamó Joab—. ¿Lo viste y no lo mataste ahí mismo? Te habría dado diez monedas de plata[2] y un cinturón.12 Pero el hombre respondió: ―Aunque recibiera mil monedas, yo no alzaría la mano contra el hijo del rey. Todos oímos cuando el rey os ordenó a ti, a Abisay y a Itay que no le hicierais daño al joven Absalón.13 Si yo me hubiera arriesgado,[3] me habríais descubierto, pues nada se le escapa al rey; y tú, por tu parte, me habrías abandonado.14 ―No voy a malgastar mi tiempo contigo —replicó Joab. Acto seguido, agarró tres lanzas y fue y se las clavó en el pecho a Absalón, que todavía estaba vivo en medio de la encina.15 Luego, diez de los escuderos de Joab rodearon a Absalón y lo remataron.16 Entonces Joab mandó tocar la trompeta para detener a las tropas, y dejaron de perseguir a los israelitas.17 Después tomaron el cuerpo de Absalón, lo tiraron en un hoyo grande que había en el bosque, y sobre su cadáver amontonaron muchísimas piedras. Mientras tanto, todos los israelitas huyeron a sus hogares.18 En vida, Absalón se había erigido una estela en el valle del Rey, pues pensaba: «No tengo ningún hijo que conserve mi memoria». Así que a esa estela le puso su propio nombre, y por eso hasta la fecha se conoce como la Estela de Absalón.19 Ajimaz hijo de Sadoc le propuso a Joab: ―Déjame ir corriendo para avisar al rey que el SEÑOR lo ha librado del poder de sus enemigos.20 ―No le llevarás esta noticia hoy —le respondió Joab—. Podrás hacerlo en otra ocasión, pero no hoy, pues ha muerto el hijo del rey.21 Entonces Joab se dirigió a un soldado cusita y le ordenó: ―Ve tú y dile al rey lo que has visto. El cusita se inclinó ante Joab y salió corriendo.22 Pero Ajimaz hijo de Sadoc insistió: ―Pase lo que pase, déjame correr con el cusita. ―Pero, muchacho —respondió Joab—, ¿para qué quieres ir? ¡No pienses que te van a dar una recompensa por la noticia!23 ―Pase lo que pase, quiero ir. ―Anda, pues. Ajimaz salió corriendo por la llanura y se adelantó al cusita.24 Mientras tanto, David se hallaba sentado en el pasadizo que está entre las dos puertas de la ciudad. El centinela, que había subido al muro de la puerta, alzó la vista y vio a un hombre que corría solo.25 Cuando el centinela se lo anunció al rey, este comentó: ―Si viene solo, debe de traer buenas noticias. Pero, mientras el hombre seguía corriendo y se acercaba,26 el centinela se dio cuenta de que otro hombre corría detrás de él, así que le anunció al guarda de la puerta: ―¡Por ahí viene otro hombre corriendo solo! ―Ese también debe de traer buenas noticias —dijo el rey.27 El centinela añadió: ―Me parece que el primero corre como Ajimaz hijo de Sadoc. ―Es un buen hombre —comentó el rey—; seguro que trae buenas noticias.28 Ajimaz llegó y saludó al rey postrándose rostro en tierra, y le dijo: ―¡Bendito sea el SEÑOR, tu Dios, pues nos ha entregado a los que se habían rebelado contra mi señor el rey!29 ―¿Y está bien el joven Absalón? —preguntó el rey. Ajimaz respondió: ―En el momento en que tu siervo Joab me enviaba, vi que se armó un gran alboroto, pero no pude saber lo que pasaba.30 ―Pasa y quédate ahí —le dijo el rey. Ajimaz se hizo a un lado.31 Entonces llegó el cusita y anunció: ―Le traigo buenas noticias a mi señor el rey. El SEÑOR te ha librado hoy de todos los que se habían rebelado en contra ti.32 ―¿Y está bien el joven Absalón? —preguntó el rey. El cusita contestó: ―¡Que sufran como ese joven los enemigos de mi señor el rey, y todos los que intentan hacerte mal!33 Al oír esto, el rey se estremeció; y mientras subía al cuarto que está encima de la puerta, lloraba y decía: «¡Ay, Absalón, hijo mío! ¡Hijo mío, Absalón, hijo mío! ¡Ojalá hubiera muerto yo en tu lugar! ¡Ay, Absalón, hijo mío, hijo mío!»