2 Samuel 19

Segond 21

de Société Biblique de Genève
1 Alors le roi, bouleversé, monta dans la chambre située au-dessus de la porte et pleura. Il disait tout en marchant: «Mon fils Absalom! Mon fils, mon fils Absalom! Si seulement j'étais mort à ta place! Absalom, mon fils, mon fils!»2 On vint dire à Joab: «Le roi pleure et mène le deuil sur Absalom.»3 Ce jour-là, la victoire fut changée en deuil pour tout le peuple, car le peuple entendait dire: «Le roi est rempli de chagrin à cause de son fils.»4 Ce jour-là, le peuple rentra dans la ville comme un voleur, comme l'auraient fait des soldats honteux d'avoir pris la fuite au cours du combat.5 Le roi s'était couvert le visage et criait à haute voix: «Mon fils Absalom! Absalom, mon fils, mon fils!»6 Joab entra dans la chambre où se trouvait le roi et dit: «Tu couvres aujourd'hui de honte tous tes serviteurs, alors qu'ils ont aujourd'hui sauvé ta vie, celle de tes fils et de tes filles, celle de tes femmes et de tes concubines.7 Tu aimes ceux qui te montrent de la haine et tu montres de la haine envers ceux qui t'aiment. En effet, tu déclares aujourd'hui que tes chefs et tes serviteurs ne représentent rien pour toi. Je vois maintenant que si Absalom était en vie et que nous soyons tous morts aujourd'hui, tu serais content.8 Lève-toi donc, sors et parle au cœur de tes serviteurs! En effet, je t'en fais le serment par l'Eternel: si tu ne sors pas, pas un homme ne restera avec toi cette nuit; et ce sera pire pour toi que tous les malheurs que tu as connus depuis ta jeunesse jusqu'à maintenant.»9 Alors le roi se leva et s'assit à la porte de la ville. On annonça à tout le peuple: «Le roi siège à la porte.» Et tout le peuple vint devant le roi. Quant aux Israélites, ils s'étaient enfuis, chacun dans sa tente.10 Dans toutes les tribus d'Israël, tout le peuple était en grande discussion. On disait: «C'est le roi qui nous a délivrés de nos ennemis, c'est lui qui nous a sauvés des Philistins. Et maintenant il a dû fuir le pays devant Absalom.11 Or Absalom, que nous avions consacré par onction pour qu'il règne sur nous, est mort au combat. Maintenant, pourquoi ne parlez-vous pas de faire revenir le roi?»12 De son côté, le roi David envoya un messager dire aux prêtres Tsadok et Abiathar: «Parlez aux anciens de Juda, dites-leur: ‘Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi chez lui? – En effet, ce qui se disait dans tout Israël était parvenu jusqu'au roi, chez lui. –13 Vous êtes mes frères, vous êtes faits des mêmes os et de la même chair que moi. Pourquoi seriez-vous les derniers à faire revenir le roi?’14 Vous direz aussi à Amasa: ‘N'es-tu pas fait des mêmes os et de la même chair que moi? Que Dieu me traite avec la plus grande sévérité, si tu ne deviens pas pour toujours chef de l'armée devant moi, à la place de Joab!’»15 David gagna le cœur de tous les Judéens comme s'ils n'avaient été qu'un seul homme, et ils firent dire au roi: «Reviens, toi ainsi que tous tes serviteurs.»16 Le roi revint et il arriva jusqu'au Jourdain. Quant aux Judéens, ils s'étaient rendus à Guilgal pour aller à la rencontre du roi et lui faire passer le Jourdain.17 Shimeï, fils de Guéra, le Benjaminite, qui était de Bachurim, s'empressa de descendre avec les Judéens à la rencontre du roi David.18 Il avait avec lui 1000 hommes de Benjamin, ainsi que Tsiba, le serviteur de la famille de Saül, avec ses 15 fils et ses 20 serviteurs. Ils se précipitèrent vers le Jourdain à la rencontre du roi.19 Le bateau destiné au transport de la famille du roi et à ce qui lui paraissait bon faisait la traversée. Au moment où le roi traversait le Jourdain, Shimeï, le fils de Guéra, se prosterna devant lui20 et lui dit: «Que mon seigneur ne tienne pas compte de ma faute! Qu'il oublie la mauvaise conduite de ton serviteur le jour où mon seigneur le roi a quitté Jérusalem, que le roi ne la prenne pas à cœur!21 En effet, moi ton serviteur, je reconnais que j'ai péché. Et aujourd'hui je suis le premier de toute la famille de Joseph à venir à la rencontre de mon seigneur le roi.»22 Alors Abishaï, fils de Tseruja, prit la parole. Il dit: «Shimeï ne doit-il pas mourir pour avoir maudit celui que l'Eternel a désigné par onction?»23 Mais David dit: «Qu'ai-je affaire avec vous, fils de Tseruja, et pourquoi êtes-vous aujourd'hui mes adversaires? Devrait-on faire mourir un homme en Israël aujourd'hui? N'ai-je donc pas la certitude que je règne aujourd'hui sur Israël?»24 Puis le roi dit à Shimeï: «Tu ne mourras pas», et il lui en fit le serment.25 Mephibosheth, le petit-fils de Saül, descendit aussi à la rencontre du roi. Il n'avait pas soigné ses pieds, fait sa barbe ni lavé ses habits depuis le jour où le roi était parti jusqu'à celui où il revenait en paix.26 Lorsqu'il alla à la rencontre du roi à Jérusalem, celui-ci lui dit: «Pourquoi n'es-tu pas venu avec moi, Mephibosheth?»27 Il répondit: «Roi mon seigneur, mon serviteur m'a trompé. En effet, moi ton serviteur, qui suis estropié, j'avais dit: ‘Je vais faire seller mon âne, je le monterai et j'irai avec le roi.’28 Et lui, il m'a calomnié, moi ton serviteur, auprès de mon seigneur le roi. Mais mon seigneur le roi est comme un ange de Dieu. Fais ce qui te semblera bon.29 En effet, tous les membres de ma famille ne méritaient que la mort aux yeux de mon seigneur le roi. Pourtant, tu as accueilli ton serviteur parmi ceux qui mangent à ta table. Quel droit aurais-je encore de réclamer quoi que ce soit au roi?»30 Le roi lui dit: «A quoi bon toutes tes paroles? Je l'ai déclaré, Tsiba et toi, vous vous partagerez les terres.»31 Mephibosheth dit au roi: «Il peut même tout prendre, puisque mon seigneur le roi est revenu en paix chez lui.»32 Barzillaï le Galaadite descendit de Roguelim et passa le Jourdain avec le roi pour l'accompagner de l'autre côté du fleuve.33 Barzillaï était très vieux: il avait 80 ans. C'était lui qui avait pourvu à l'entretien du roi pendant son séjour à Mahanaïm. En effet, c'était un homme très riche.34 Le roi lui dit: «Viens avec moi, je pourvoirai à ton entretien chez moi à Jérusalem.»35 Mais Barzillaï répondit au roi: «Combien d'années vivrai-je encore, pour que je monte avec le roi à Jérusalem?36 Je suis aujourd'hui âgé de 80 ans. Suis-je capable de distinguer ce qui est bon et ce qui est mauvais? Ton serviteur peut-il savourer ce qu'il mange et boit? Puis-je encore entendre la voix des chanteurs et des chanteuses? Et pourquoi ton serviteur serait-il encore une charge pour mon seigneur le roi?37 Ton serviteur avancera juste un peu de l'autre côté du Jourdain avec le roi. Pourquoi, d'ailleurs, le roi m'accorderait-il ce bienfait?38 Laisse donc ton serviteur repartir chez lui! Que je meure dans ma ville, près du tombeau de mon père et de ma mère! Mais voici ton serviteur Kimham: il accompagnera mon seigneur le roi. Fais pour lui ce qui te plaira.»39 Le roi dit: «Kimham m'accompagnera donc et je ferai pour lui ce qui te plaira. Tout ce que tu me demanderas, je le ferai pour toi.»40 Quand tout le peuple et le roi eurent passé le Jourdain, le roi embrassa Barzillaï et le bénit. Barzillaï retourna alors chez lui.41 Le roi prit la direction de Guilgal et Kimham l'accompagna. Tous les Judéens ainsi que la moitié des Israélites avaient fait traverser le Jourdain au roi.42 Mais tous les Israélites abordèrent le roi et lui dirent: «Pourquoi nos frères de Juda t'ont-ils enlevé et ont-ils fait passer le Jourdain au roi, à sa famille et à tous les hommes de David?»43 Tous les Judéens répondirent aux Israélites: «C'est que nous sommes plus proches du roi. Pourquoi vous irriter de cela? Avons-nous vécu aux crochets du roi? Nous a-t-il fait des cadeaux?»44 Les Israélites répondirent aux Judéens: «Le roi nous appartient dix fois autant, David est même plus à nous qu'à vous. Pourquoi nous avez-vous traités avec mépris? N'avons-nous pas été les premiers à proposer de faire revenir notre roi?» Et les Judéens parlèrent avec plus de dureté encore que les hommes d'Israël.

2 Samuel 19

Einheitsübersetzung 2016

de Katholisches Bibelwerk
1 Da zuckte der König zusammen, stieg in den oberen Raum des Tores hinauf und weinte. Während er hinaufging, rief er: Mein Sohn Abschalom, mein Sohn, mein Sohn Abschalom! Wäre ich doch an deiner Stelle gestorben, Abschalom, mein Sohn, mein Sohn!2 Man meldete Joab: Der König weint und trauert um Abschalom.3 So wurde der Tag der Rettung für das ganze Volk zu einem Trauertag; denn die Leute hörten an diesem Tag: Der König ist voll Schmerz wegen seines Sohnes.4 Die Leute schlichen sich an jenem Tag in die Stadt, wie sich Leute davonschleichen, die Schande auf sich geladen haben, weil sie im Kampf geflohen sind.5 Der König aber hatte sein Gesicht verhüllt und rief laut: Mein Sohn Abschalom! Abschalom, mein Sohn, mein Sohn!6 Da ging Joab zum König ins Haus hinein und sagte: Du hast heute deine Diener mit Schmach bedeckt, die dir, deinen Söhnen und Töchtern, deinen Frauen und Nebenfrauen das Leben gerettet haben.7 Du zeigst ja denen deine Liebe, die dich hassen, und deinen Hass denen, die dich lieben; denn du gabst uns heute zu verstehen, dass dir die Anführer und die Krieger nichts bedeuten. Jetzt weiß ich, dass es in deinen Augen ganz richtig wäre, wenn Abschalom noch am Leben wäre, wir alle aber heute gestorben wären.8 Doch nun steh auf, geh hinaus und sag deinen Leuten einige anerkennende Worte! Denn ich schwöre dir beim HERRN: Wenn du nicht hinausgehst, dann wird bis zur kommenden Nacht keiner mehr bei dir sein und das wird für dich schlimmer sein als alles Unheil, das dir von deiner Jugend an bis jetzt zugestoßen ist.9 Da stand der König auf und setzte sich in das Tor. Und im Volk wurde bekannt: Siehe, der König sitzt im Tor. Da kamen alle Leute zum König, Israel aber war zu seinen Zelten geflohen.10 Da entstand ein allgemeiner Streit in allen Stämmen Israels. Man sagte: Der König hat uns der Faust unserer Feinde entrissen, er hat uns aus der Faust der Philister gerettet und jetzt hat er vor Abschalom aus dem Land fliehen müssen. (2S 5:17; 2S 8:1)11 Abschalom aber, den wir zu unserem König gesalbt haben, ist im Kampf gefallen. Warum schweigt ihr jetzt davon, den König zurückzuholen?12 Da schickte König David zu den Priestern Zadok und Abjatar und ließ ihnen sagen: Sagt zu den Ältesten Judas: Warum wollt ihr die Letzten sein, die den König in sein Haus zurückholen? Die Rede von ganz Israel war schon zum König, in sein Haus, gelangt.13 Ihr seid meine Brüder, ihr seid mein Fleisch und Bein. Warum wollt ihr die Letzten sein, die den König zurückholen? (Gn 2:23; 2S 5:1)14 Und zu Amasa sollt ihr sagen: Bist du nicht mein Fleisch und Bein? Gott soll mir dies und das antun, wenn du nicht bei mir für alle Zeit anstelle Joabs der Befehlshaber des Heeres sein wirst. (Gn 29:14; 2S 17:25)15 So machte David sich das Herz aller Männer in Juda geneigt, sodass sie wie ein Mann zu ihm hielten. Sie sandten dem König die Aufforderung: Kehr zurück, du selbst und alle deine Diener! (2S 15:6)16 Da machte sich der König auf den Rückweg und kam an den Jordan, die Judäer aber, die dem König entgegengezogen waren, um ihn über den Jordan zu geleiten, waren bis nach Gilgal gekommen.17 Auch der Benjaminiter Schimi aus Bahurim, der Sohn Geras, eilte herbei und zog mit den Männern von Juda dem König David entgegen. (2S 16:5)18 Bei ihm waren tausend Mann aus Benjamin, darunter Ziba, der Diener des Hauses Saul, mit seinen fünfzehn Söhnen und seinen zwanzig Knechten. Sie waren schon vor dem König an den Jordan gelangt (2S 16:1)19 und durchschritten die Furt, um die Familie des Königs hinüberzugeleiten und alles zu tun, was dem König gut erschien. Als der König gerade den Jordan überschreiten wollte, fiel Schimi, der Sohn Geras, vor ihm nieder[1]20 und sagte zu ihm: Mein Herr möge mir meine Schuld nicht anrechnen; mögest du nicht an das denken, was dein Knecht sich an dem Tag zuschulden kommen ließ, als mein Herr, der König, Jerusalem verließ; der König nehme es sich nicht so zu Herzen; (2S 16:5)21 denn dein Knecht weiß, dass er gesündigt hat. Sieh her, ich bin heute als Erster vom ganzen Haus Josef hergekommen, um meinem Herrn, dem König, entgegenzugehen.22 Da fragte Abischai, der Sohn der Zeruja: Müsste nicht Schimi dafür mit dem Tod bestraft werden, dass er den Gesalbten des HERRN verflucht hat? (Ex 22:27)23 David aber sagte: Was habe ich mit euch zu schaffen, ihr Söhne der Zeruja? Warum benehmt ihr euch plötzlich wie Feinde von mir? Soll heute jemand in Israel getötet werden, wo ich doch weiß, dass ich ab heute wieder König von Israel bin? (1S 11:13; 2S 16:10)24 Und der König sagte zu Schimi: Du sollst nicht sterben. Der König bekräftigte es ihm mit einem Schwur. (1R 2:8)25 Auch Merib-Baal, der Sohn Sauls, kam dem König entgegen. Er hatte seine Füße und seinen Bart nicht mehr gepflegt und seine Kleider nicht gewaschen seit dem Tag, an dem der König weggegangen war, bis zu dem Tag, an dem er wohlbehalten zurückkam. (2S 9:1)26 Als er in Jerusalem dem König entgegenkam, fragte ihn der König: Warum bist du damals nicht mit mir weggegangen, Merib-Baal?27 Er antwortete: Mein Herr und König, mein Diener hat mich hintergangen. Dein Knecht sagte zu ihm: Ich will mir die Eselin satteln und mit dem König zusammen wegreiten; dein Knecht ist ja lahm. (2S 16:3)28 Man hat deinen Knecht bei meinem Herrn, dem König, verleumdet. Aber mein Herr, der König, ist wie der Engel Gottes; darum tu, was dir gefällt! (2S 14:17)29 Obwohl das ganze Haus meines Vaters von meinem Herrn, dem König, nichts anderes als den Tod zu erwarten hatte, hast du deinen Knecht unter die aufgenommen, die an deinem Tisch essen. Was habe ich noch für ein Recht, den König weiterhin anzurufen?30 Der König antwortete ihm: Warum redest du noch lange? Ich habe bestimmt: Du und Ziba, ihr sollt euch das Land teilen. (2S 16:4)31 Darauf sagte Merib-Baal: Er kann auch das ganze nehmen, nachdem mein Herr, der König, wohlbehalten in sein Haus zurückgekehrt ist.32 Der Gileaditer Barsillai war aus Roglim herabgekommen und mit dem König an den Jordan gezogen, um ihn am Jordan zu verabschieden. (2S 17:27)33 Barsillai war sehr alt, ein Mann von achtzig Jahren. Er hatte den König versorgt, als dieser sich in Mahanajim aufhielt; er war nämlich sehr reich.34 Der König sagte zu Barsillai: Zieh mit mir hinüber, ich will für dich bei mir in Jerusalem sorgen.35 Doch Barsillai antwortete dem König: Wie viele Jahre habe ich denn noch zu leben, dass ich mit dem König nach Jerusalem hinaufziehen sollte? (Ps 90:10)36 Ich bin jetzt achtzig Jahre alt. Kann ich denn noch Gutes und Böses unterscheiden? Kann dein Knecht noch Geschmack finden an dem, was er isst und trinkt? Höre ich denn noch die Stimme der Sänger und Sängerinnen? Warum soll denn dein Knecht noch meinem Herrn, dem König, zur Last fallen? (Ec 12:4)37 Nur eine kleine Strecke wollte dein Knecht den König zum Jordan begleiten. Warum will sich der König bei mir in dieser Weise erkenntlich zeigen?38 Dein Knecht möchte umkehren und in seiner Heimatstadt beim Grab seines Vaters und seiner Mutter sterben. Aber hier ist dein Knecht Kimham; er mag mit meinem Herrn, dem König, hinüberziehen. Tu für ihn, was dir gefällt! (Jr 41:17)39 Der König erwiderte: Kimham soll mit mir hinüberziehen; ich werde für ihn tun, was du für gut hältst. Alles aber, was du von mir begehrst, will ich für dich tun. (1R 2:7)40 Darauf zog das ganze Volk über den Jordan und auch der König ging hinüber. Der König küsste Barsillai und segnete ihn und Barsillai kehrte in seinen Heimatort zurück.41 Der König aber zog weiter nach Gilgal und Kimham ging mit ihm. Das ganze Volk von Juda zog mit dem König, dazu halb Israel. (Jos 4:19)42 Da kamen alle Israeliten zum König und sagten zu ihm: Warum haben unsere Brüder, die Männer von Juda, dich uns geraubt und den König, seine Familie und alle seine Männer über den Jordan geführt?43 Alle Judäer antworteten den Israeliten: Weil der König uns nähersteht. Warum bist du darüber erzürnt? Haben wir denn ein Stück vom König gegessen oder ist er etwa von uns weggetragen worden?44 Die Israeliten antworteten den Judäern: Ich habe zehn Anteile am König, auch an David haben wir größeren Anteil als ihr. Warum hast du mich also gering geachtet? War es nicht zuerst mein Wunsch, meinen König zurückzuholen? Die Antwort der Judäer hierauf war noch schärfer als die Rede der Israeliten. (1R 11:29)