von Karl-Heinz Vanheiden1„Der Gerechte kommt um, und niemand macht sich etwas daraus. / Die treuen Männer werden weggerafft und niemand kümmert sich darum. / Weil die Bosheit herrscht, wird der Gerechte weggerafft.2Doch er geht in meinen Frieden ein, / wie jeder, der geradeaus geht.3Doch ihr, ihr Hexenkinder, / Brut von Ehebrechern, / ihr Hurenböcke, kommt her!4Über wen macht ihr euch lustig? / Über wen reißt ihr das Maul auf und streckt die Zunge weit heraus? / Verbrecherisches und verlogenes Pack!5Unter Terebinthen werdet ihr brünstig, / hurt unter jedem dichtbelaubten Baum / und schlachtet eure Kinder unter hängendem Fels unten im Tal![1]6Die Steine im Bachtal sind jetzt euer Los, / denn ihnen habt ihr Speis- und Trankopfer gebracht. / Meint ihr denn, ich ließe mir das alles gefallen?7Auf jedem hohen Berg schlägst du dein Hurenlager auf, / du steigst hinauf und feierst Opferfeste.8Und hinter Tür und Pfosten bringst du magische Zeichen an. / Denn von mir hast du dich abgewandt. / Für sie hast du dein Lager aufgedeckt, / hast es bestiegen und es breit gemacht. / Hast dir erhandelt, wer mit dir schläft. / Du hattest auch noch Spaß daran / und hast seine Blöße beschaut.9Zum König[2] zogst du mit kostbarem Öl, / verschwendetest eine Menge duftender Salben. / Schicktest deine Boten in die Ferne, / stiegst bis zum Totenreich hinab.10Du wurdest müde auf deinem weiten Weg, / doch sagtest du nicht: 'Es ist umsonst!' Immer noch fandest du Leben in dir / und wurdest deshalb nicht schwach.11Vor wem hast du denn solche Angst, / dass du mich betrogen hast, / dass du nicht an mich dachtest, / es dir nicht zu Herzen nahmst? / Nicht wahr, weil ich so lange schwieg, / hast du mich nicht mehr gefürchtet?12Doch ich werde dir zeigen, was deine Taten wert sind! / Da nützen dir all deine Machwerke nichts.13Wenn du dann um Hilfe schreist, / soll doch der Haufen von Götzen dich retten! / Aber ein Wind weht sie alle davon, / ein Lufthauch trägt sie weg. / Doch wer bei mir seine Zuflucht sucht, / wird das Land zum Erbe bekommen / und wohnen auf meinem heiligen Berg.“
Wem Gott nahe ist
14„Schüttet eine Straße auf, bahnt einen Weg! / Beseitigt jedes Hindernis vor meinem Volk!“15Denn so spricht der hohe und erhabene Gott, / der ewig lebt und dessen Name 'Der Heilige' ist: / „Ich wohne in der Höhe, / in unnahbarer Heiligkeit, / doch bin ich auch den Zerschlagenen nah, / deren Geist niedergedrückt ist, / und belebe den Geist dieser Gedemütigten neu, / richte das Herz der Zerschlagenen auf.16Denn ich klage nicht für immer an / und werde nicht auf Dauer zornig sein. / Sonst müsste ihr Atem vor mir vergehen / und ihr Geist, den ich ja erschuf.17Zornig war ich wegen ihrer Sünde, / wegen ihrer Habsucht schlug ich mein Volk. / Ich wandte mich von ihnen ab und brachte Unheil über sie. / Und sie gingen weg, ihren eigenen Weg.18Ja, ich sah, welche Wege mein Volk ging, / dennoch werde ich sie heilen. / Ich führe sie und gewähre ihnen Trost. / Seinen Trauernden19schaffe ich Lob auf den Lippen. / Frieden denen, die fern ‹von Jerusalem› sind, / und Frieden den Nahen, spricht Jahwe. / Ich heile mein Volk!20Aber die Gottlosen sind wie das aufgewühlte Meer, / das nicht zur Ruhe kommen kann, / denn seine Wellen wühlen Schlamm und Unrat auf.21Für Gottlose gibt es keinen Frieden!“, spricht mein Gott.
1Or des justes périssent mais nul ne s’en soucie, et des hommes de bien ╵sont enlevés, sans que nul ne comprenne que les justes sont emportés ╵afin que leur soit épargné ╵le malheur à venir[1].2La paix viendra et ceux qui suivent ╵le droit chemin pourront dormir tranquilles.3Mais vous, approchez-vous, fils de ces femmes qui se livrent ╵à la divination, race adultère, prostituée!4De qui vous moquez-vous? Et contre qui ouvrez-vous grand la bouche, contre qui tirez-vous la langue? N’êtes-vous pas ╵des enfants infidèles et une race fourbe,5vous qui vous échauffez ╵auprès des chênes et sous chaque arbre vert, vous qui immolez les enfants ╵en sacrifice ╵dans les lits des torrents et les creux des rochers?6Les pierres polies du torrent[2], voilà ton bien, voilà, voilà ton lot! C’est pour ces pierres-là ╵que tu as répandu ╵des libations de vin, que tu fais des offrandes! Devrais-je donc me consoler ╵de tout cela?7Tu as dressé ta couche sur de hautes montagnes et tu y montes pour offrir ╵des sacrifices.8Tu as placé ton mémorial derrière le battant ╵et le linteau des portes! C’est loin de moi ╵que tu t’es mise nue, que tu es montée sur ton lit ╵pour y faire une large place. Tu as conclu un pacte ╵avec ces gens dont tu aimes la couche et tu as contemplé ╵leur nudité.9Tu as apporté en présent de l’huile ╵au dieu Molok[3], tu lui as offert des parfums et tu as envoyé ╵tes messagers au loin; et ainsi tu t’es abaissée jusqu’au séjour des morts!10Tu es devenue lasse ╵à force de marcher, sans jamais avouer: ╵« Tout cela, c’est désespéré! » Tu retrouves des forces, aussi n’es-tu pas abattue.11Et qui donc craignais-tu, de qui avais-tu peur, ╵pour que tu m’aies trompé, pour que tu ne te sois ╵plus souvenue de moi, et que tu m’aies chassé ╵de tes pensées? Serait-ce parce que, depuis longtemps, ╵j’ai gardé le silence? Serait-ce pour cela ╵que tu ne me crains plus?12Mais je vais exposer ╵ce que vaut ta « justice ». Et toutes tes actions ne te seront d’aucun profit!13Qu’ils te délivrent donc, ╵tous tes nombreux faux dieux, quand tu crieras vers eux, mais le vent les balaiera tous, une rafale les emportera! Mais celui qui s’appuie sur moi recevra le pays et entrera en possession ╵de ma montagne sainte.
L’Eternel guérira
14Et l’on dira: ╵Frayez la route, ╵oui, frayez-la, préparez le chemin! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple.15Car voici ce que dit ╵le Dieu très élevé qui demeure éternellement, et qui est saint: J’habite dans un lieu ╵qui est très haut et saint, mais je demeure aussi ╵avec l’homme accablé, à l’esprit abattu, pour ranimer la vie ╵de qui a l’esprit abattu et vivifier le cœur ╵des hommes accablés.16Car ce n’est pas toujours ╵que j’intenterai un procès, ni éternellement ╵que je m’irriterai, car sinon, devant moi, ╵le souffle de la vie ╵s’évanouirait, les êtres que j’ai faits ╵dépériraient.17L’avidité coupable ╵du peuple d’Israël m’avait mis en colère. Alors je l’ai frappé et je me suis caché ╵dans mon irritation. Mais lui, rebelle, ╵il a suivi la voie où l’inclinait son cœur.18J’ai bien vu sa conduite, mais je le guérirai et je le conduirai, je lui accorderai ╵une pleine consolation, à lui, et aux siens affligés.19Je créerai sur leurs lèvres ╵des hymnes de louange. Paix, paix à qui est loin comme à ceux qui sont près[4], déclare l’Eternel. Oui, je le guérirai. (Eph 2,17)20Mais les méchants ressemblent ╵à la mer agitée qui ne peut se calmer et dont les flots agitent ╵la vase et le limon.21Il n’y a pas de paix[5] a dit mon Dieu, ╵pour les méchants. (Jes 48,22)