Jesaja 16

Neue evangelistische Übersetzung

von Karl-Heinz Vanheiden
1 Schickt von Moabs Felsennest[1] Schafböcke durch die Wüste / zum Landesherrscher auf dem Zionsberg[2]2 und sagt: / „Wie herumflatternde Vögel, / wie ein aufgescheuchtes Nest / irren Moabs Frauen an den Furten des Arnon umher.3 Gib Rat und triff eine Entscheidung für uns! / Mach deinen Schatten wie das Dunkel der Nacht / und verbirg die Vertriebenen, / verrate die Flüchtlinge nicht!4 Gib denen, die aus Moab fliehen, / Gastrecht bei dir! / Verstecke sie vor dem wüsten Verfolger!“ / Wenn der Peiniger beseitigt ist, / wenn die Zerstörung aufgehört hat, / die Verwüster aus dem Land verschwunden sind,5 dann wird ein Thron der Gnade aufgerichtet sein. / Auf ihm, am Wohnsitz Davids, / wird in Wahrheit einer sitzen, / der das Recht sucht / und in Gerechtigkeit erfahren ist.6 Wir haben vom Hochmut Moabs gehört, / wie überheblich, stolz und vermessen es ist. / Doch sein Prahlen ist leeres Geschwätz.7 Darum wird Moab sein Schicksal beklagen, / heulen werden sie allesamt. / Kir-Heres' Rosinenkuchen weinen sie nach / und seufzen tiefbetrübt.8 Heschbons Terrassen sind verwelkt, / verdorrt sind die Weinstöcke von Sibma,[3] / deren Wein die Starken der Völker schwach gemacht hat. / Bis nach Jaser[4] reichten ihre Ranken, / bis in die Wüste verliefen sie sich, / überschritten selbst das Tote Meer.9 Darum weine ich mit den Leuten von Jaser um die Weinstöcke Sibmas, / mit meinen Tränen tränke ich euch, Heschbon und Elale. / Denn über Weinlese und allen Ertrag / ist ein Jauchzen der Feinde gefallen.10 Aus allen Gärten weggerafft sind Freude und Gesang. / In den Weinbergen hört man keinen Jubel mehr. / Niemand stampft mehr Trauben in der Kelter aus, / alle fröhlichen Rufe sind verstummt.11 Um Moab klagt mein Innerstes, / über Kir-Heres erzittert mein Herz.12 Selbst wenn Moab sich um Opfer müht, / zum Gebet in sein Heiligtum hochsteigt, / es nützt ihm nichts.13 Diese Worte hat Jahwe einst über Moab gesagt.14 Doch jetzt spricht Jahwe so: „In drei Jahren, die ihr wie ein Tagelöhner zählen werdet, wird man über den Ruhm Moabs nur noch verächtlich lachen. Von seiner zahlreichen Menge wird nur noch ein winziger, ohnmächtiger Rest übrig sein.“

Jesaja 16

La Bible du Semeur

von Biblica
1 Envoyez des agneaux comme tribut[1] ╵au maître du pays depuis Séla par le désert jusqu’au mont de Sion. (2Kön 3,4)2 Comme des oiseaux fugitifs ╵chassés hors de leur nid, seront les filles de Moab ╵près des gués de l’Arnon[2].3 « Donne-nous un conseil, ╵supplieront-elles[3], ╵prends une décision! En plein midi, ╵étends sur nous ton ombre ╵comme la nuit. Cache les expulsés, ne trahis pas les fugitifs!4 Que les réfugiés de Moab ╵soient accueillis chez toi[4]! Sois pour eux un refuge ╵contre le destructeur. » Car, un jour, l’oppression ╵va prendre fin, la dévastation cessera, et l’oppresseur ╵aura disparu du pays.5 Il régnera un roi ╵sur le royaume de David. Son trône sera stable ╵car il gouvernera ╵le peuple avec bonté et avec loyauté. Il poursuivra le droit et sera prompt ╵à exécuter la justice.6 Nous avons appris à quel point ╵Moab est orgueilleux, oui, nous savons son arrogance, ╵son orgueil et sa présomption, mais ses discours sont vains.7 Aussi les Moabites ╵auront lieu de gémir ╵sur le sort de Moab. Tous se lamenteront; gémissez, consternés, car il n’y aura plus ╵de gâteaux de raisin ╵faits à Qir-Haréseth.8 Les champs de Heshbôn dépérissent, les maîtres des nations ╵ont brisé tous les ceps ╵des vignes de Sibma qui s’étendaient ╵jusques à Yaezer et qui allaient se perdre ╵jusque dans le désert, et dont les rejetons ╵se répandaient au loin, ╵au-delà de la mer.9 C’est pourquoi moi, je pleure, ╵oui, je pleure, avec Yaezer, ╵les vignes de Sibma. Je vous arrose de mes larmes, ╵Heshbôn, Elealé, car sur votre moisson ╵et sur votre vendange, les cris de joie se sont éteints.10 La joie et l’allégresse ╵ont disparu dans les vergers, et, dans les vignes, ╵il n’y a plus de cris de joie, ╵plus de réjouissances, on ne presse plus le raisin ╵dans le pressoir. Je fais cesser les cris de joie.11 C’est pourquoi je frémis, ╵comme vibre une lyre, ╵en pensant à Moab, mon cœur se serre ╵pour Qir-Harès.12 On voit le peuple de Moab ╵se donner de la peine ╵sur les hauts lieux, et se rendre à son sanctuaire ╵pour prier ses idoles: ╵mais il n’y pourra rien.13 Voilà ce qu’a dit l’Eternel depuis longtemps sur Moab.14 Maintenant l’Eternel déclare: Dans trois années, comptées comme l’on compte l’année d’un mercenaire[5], l’élite de Moab, avec sa multitude, si nombreuse soit-elle, sera humiliée et il n’en survivra qu’un reste insignifiant et sans aucune force. (Jes 21,16)