Galater 2

Neue evangelistische Übersetzung

von Karl-Heinz Vanheiden
1 Erst vierzehn Jahre später[1] kam ich wieder nach Jerusalem. Ich reiste mit Barnabas und hatte auch Titus mitgenommen.2 Diese Reise unternahm ich aufgrund einer göttlichen Offenbarung. In Jerusalem trug ich dann vor, was ich als Evangelium unter den nichtjüdischen Völkern predige. Ich tat das besonders vor den Angesehenen ‹in der Gemeinde›, damit ich nicht allein laufe oder umsonst gelaufen wäre.3 Doch nicht einmal mein griechischer Begleiter Titus wurde gezwungen, sich beschneiden zu lassen. (1Mo 17,9)4 Wegen dieser Sache hatten sich nämlich falsche Brüder eingeschlichen. Sie waren eingedrungen, um die Freiheit auszuspionieren, die wir in ‹Verbindung mit› Christus Jesus haben, und uns wieder zu versklaven.5 Denen haben wir keinen Augenblick nachgegeben, damit die Wahrheit des Evangeliums euch ganz erhalten bleibt.6 Auch von den Angesehenen in der Gemeinde wurde uns nichts auferlegt. – Was sie früher einmal waren, ist mir übrigens gleichgültig, denn vor Gott ist das Ansehen einer Person ohne Bedeutung. –7 Ganz im Gegenteil: Als sie sahen, dass mir die Heilsbotschaft für die nichtjüdischen Völker anvertraut war, so wie sie Petrus für die Juden empfangen hatte8 – denn Gott bestätigte den Petrus als Apostel für die Juden und wirkte durch mich unter den nichtjüdischen Völkern –,9 als sie die mir verliehene Gnade erkannten, gaben Jakobus, Kephas und Johannes, die als Säulen der Gemeinde angesehen werden, mir und Barnabas als Zeichen der Gemeinschaft die Hand. Wir sollten weiter unter den nichtjüdischen Völkern arbeiten, und sie würden es unter den Juden tun.10 Sie baten uns nur darum, die Armen in Jerusalem nicht zu vergessen. Dafür habe ich mich auch immer eingesetzt.11 Als dann aber Kephas nach Antiochia kam, musste ich ihn öffentlich zur Rede stellen, weil er durch sein Verhalten im Unrecht war.12 Zunächst hatte er ohne Bedenken mit den nichtjüdischen Geschwistern zusammen gegessen. Als dann aber einige Leute von Jakobus[2] kamen, zog er sich aus Furcht vor diesen Verteidigern der Beschneidung ‹von den gemeinsamen Mahlzeiten› zurück.13 Auch die anderen Juden ‹in der Gemeinde› hatten sich von seiner Heuchelei anstecken lassen. Selbst Barnabas ließ sich dazu hinreißen.14 Als ich merkte, dass sie nicht mehr den geraden Weg gingen, der zur Wahrheit des Evangeliums führt, sagte ich in aller Öffentlichkeit zu Kephas: „Wenn du als Jude wie ein Nichtjude lebst, warum zwingst du dann Nichtjuden, jüdisch zu leben?“15 Natürlich sind wir von Geburt an Juden und keine nichtjüdischen Sünder.16 Trotzdem wissen wir, dass kein Mensch vor Gott bestehen kann, wenn er versucht, das Gesetz zu halten. Bestehen kann er nur durch den Glauben an Christus Jesus. Und darum haben wir an Christus Jesus geglaubt, um durch diesen Glauben vor Gott bestehen zu können – und nicht durch Erfüllung des Gesetzes. Kein Mensch kann durch Befolgen des Gesetzes gerecht werden vor Gott.17 Wenn sich nun aber herausstellt, dass wir Sünder sind, wir, die durch Christus vor Gott als gerecht bestehen wollen, ist dann vielleicht Christus ein Diener der Sünde geworden? Das ist völlig ausgeschlossen!18 Ich würde vielmehr selbst zum Gesetzesbrecher, wenn ich dem wieder Geltung verschaffte, was ich vorher für ungültig erklärt habe.19 Denn das Gesetz hat mich dazu gebracht, für das Gesetz gestorben zu sein, damit ich für Gott lebe. Ich bin mit Christus gekreuzigt.20 Jetzt lebe nicht mehr ich, sondern Christus lebt in mir. Und das Leben, das ich jetzt noch in meinem sterblichen Körper führe, das lebe ich im Glauben an den Sohn Gottes, der mich geliebt und sich selbst für mich ausgeliefert hat.21 Diese Gnade Gottes werde ich doch nicht zurückweisen. Denn wenn wir vor Gott bestehen könnten, indem wir das Gesetz befolgen, dann wäre Christus umsonst gestorben.

Galater 2

La Bible du Semeur

von Biblica
1 Ce n’est que quatorze ans plus tard que je suis remonté à Jérusalem en compagnie de Barnabas. J’avais aussi emmené Tite avec moi[1]. (Apg 4,36; Apg 11,30; Apg 12,25; Apg 15,1)2 J’ai fait ce voyage pour obéir à une révélation divine. J’y ai exposé l’Evangile que j’annonce parmi les non-Juifs, je l’ai exposé dans un entretien particulier à ceux qui sont les plus considérés. Car je ne voulais pas que tout mon travail passé et futur soit compromis.3 Or Tite, mon compagnon, était d’origine païenne. Eh bien, on ne l’a même pas obligé à se soumettre au rite de la circoncision.4 Et cela, malgré la présence de faux frères, des intrus qui s’étaient infiltrés dans nos rangs pour espionner la liberté dont nous jouissons dans notre union avec Jésus-Christ. Ils voulaient faire de nous des esclaves.5 Mais nous ne leur avons pas cédé un seul instant ni fait la moindre concession afin que la vérité de l’Evangile soit maintenue pour vous.6 Quelle a été, à cet égard, l’attitude des personnes les plus considérées? – En fait, ce qu’elles étaient alors m’importe peu, car Dieu ne fait pas de favoritisme. – Eh bien, ces personnes-là ne m’ont pas imposé d’autres directives.7 Au contraire! Ils ont constaté que Dieu m’avait confié la charge d’annoncer l’Evangile aux non-Juifs comme à Pierre celle de l’annoncer aux Juifs.8 – Car celui qui a agi en Pierre pour qu’il soit l’apôtre des Juifs a aussi agi en moi pour que je sois celui des non-Juifs. –9 Ainsi Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés comme « colonnes » de l’Eglise, ont reconnu que Dieu, dans sa grâce, m’avait confié cette tâche particulière. C’est pourquoi ils nous ont serré la main, à Barnabas et à moi, en signe d’accord et de communion; et nous avons convenu ensemble que nous irions, nous, vers les peuples païens tandis qu’eux se consacreraient aux Juifs.10 Ils nous ont seulement demandé de nous souvenir des pauvres – ce que j’ai bien pris soin de faire.11 Mais, lorsque Pierre est venu à Antioche[2], je me suis opposé ouvertement à lui, car il avait tort. (Apg 11,19)12 En effet, avant l’arrivée de quelques personnes de l’entourage de Jacques, il prenait part aux repas communs avec les croyants non juifs; mais après leur venue, il s’est esquivé et s’est tenu à l’écart, parce qu’il craignait les croyants d’origine juive[3].13 Comme lui, les autres chrétiens d’origine juive se sont mis, eux aussi, à cacher leurs véritables convictions, au point que Barnabas lui-même s’est laissé entraîner par leur dissimulation.14 Mais quand j’ai vu qu’ils ne marchaient pas droit, selon la vérité de l’Evangile, j’ai dit à Pierre devant tous les frères: « Toi qui es juif, tu vis comme un croyant d’origine païenne, et non comme un Juif. Comment peux-tu vouloir obliger les frères et sœurs d’origine païenne à vivre comme des Juifs? »15 Nous qui sommes juifs de naissance, nous ne faisons pas partie de ces « pécheurs » que sont les païens[4].16 Cependant, nous avons compris qu’on est déclaré juste devant Dieu, non parce qu’on accomplit les œuvres que commande la Loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. C’est pourquoi nous avons, nous aussi, placé notre confiance en Jésus-Christ pour être déclarés justes par la foi et non parce que nous aurions accompli ce que la Loi ordonne. Car personne ne sera déclaré juste devant Dieu[5] parce qu’il aura accompli ce qu’ordonne la Loi. (Ps 143,2)17 Mais si, en cherchant à être déclarés justes dans l’union avec Christ, nous avons montré par là même que nous étions des pécheurs comme les païens, cela signifie-t-il que Christ est complice du péché? Loin de là!18 Car si je remets en vigueur le régime de la Loi que j’ai abandonné, alors je me place moi-même dans la situation d’un homme qui transgresse la Loi.19 Car c’est par la Loi que je suis mort au régime de la Loi afin de vivre pour Dieu. En effet, je suis crucifié avec Christ.20 Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. Ma vie en tant qu’homme, je la vis maintenant dans la foi au Fils de Dieu qui, par amour pour moi, s’est livré à la mort à ma place.21 Ainsi, je ne rejette pas la grâce de Dieu car si c’est l’obéissance à la Loi qui permet d’être déclaré juste, alors Christ est mort pour rien!