Apostelgeschichte 28

Neue evangelistische Übersetzung

von Karl-Heinz Vanheiden
1 Nach unserer Rettung erfuhren wir, dass die Insel Melite[1] hieß.2 Die Inselbewohner[2] waren überaus freundlich zu uns. Sie machten ein Feuer im Freien und holten uns dazu, denn es hatte angefangen zu regnen, und es war kalt.3 Als nun Paulus einen Haufen Reisig zusammenraffte und aufs Feuer legte, schoss eine Sandviper[3] heraus und biss sich an seiner Hand fest. Die Hitze hatte sie aufgescheucht.4 Als die Inselbewohner die Schlange an seiner Hand hängen sahen, sagten sie zueinander: „Der Mann muss ein Mörder sein! Aus dem Meer hat er sich noch retten können, doch jetzt fordert Dike[4] sein Leben.“5 Aber Paulus schleuderte die Schlange ins Feuer und erlitt keinen Schaden.6 Die Leute erwarteten, dass er plötzlich anschwellen oder tot umfallen würde. Nachdem sie ihn aber eine Zeitlang beobachtet hatten, ohne dass etwas Ungewöhnliches mit ihm geschah, änderten sie ihre Meinung und sagten, er sei ein Gott.7 In der Gegend, in der wir gestrandet waren, lagen die Landgüter von Publius, dem obersten Regierungsbeamten der Insel. Der nahm uns freundlich bei sich auf. Für drei Tage waren wir seine Gäste.8 Als wir dort waren, lag der Vater des Publius gerade mit Fieberanfällen und Durchfall im Bett. Paulus ging zu ihm hinein. Er betete, legte ihm dann die Hände auf und heilte ihn.9 Daraufhin kamen auch die anderen Kranken der Insel herbei und wurden geheilt.10 Dafür überschütteten sie uns mit Ehrungen aller Art und gaben uns bei der Abreise alles mit, was wir brauchten.11 Nach drei Monaten[5] verließen wir die Insel mit einem Schiff aus Alexandria, das auf der Insel überwintert hatte und das als Galionsfigur[6] die Dioskuren trug.12 Wir liefen Syrakus[7] an und blieben drei Tage dort.13 Von da aus segelten wir am Küstenbogen entlang nach Rhegion.[8] Einen Tag nachdem wir dort angelegt hatten, kam Südwind auf, sodass wir nur noch zwei Tage bis nach Puteoli[9] brauchten.14 Hier trafen wir Christen, die uns einluden, sieben Tage bei ihnen zu bleiben. Und so kamen wir nach Rom:15 Die Christen dort hatten von unserer Ankunft in Puteoli gehört und kamen uns bis Tres Tabernae[10] entgegen, einige sogar bis Forum Appii.[11] Als Paulus sie sah, dankte er Gott und fasste Mut.16 In Rom angekommen, bekam Paulus die Erlaubnis, zusammen mit dem Soldaten, der ihn bewachte, in eine eigene Wohnung zu ziehen.17 Drei Tage später lud er die Leiter der dort ansässigen Juden zu einem Treffen bei sich ein. Als sie alle zusammengekommen waren, sagte er: „Ihr Männer, meine Brüder, ich habe nichts gegen unser Volk getan und auch nicht gegen die Vorschriften unserer Vorfahren verstoßen. Trotzdem wurde ich in Jerusalem festgenommen und an die römischen Behörden ausgeliefert.18 Die Römer verhörten mich und wollten mich wieder freilassen, weil sie nichts fanden, was die geforderte Todesstrafe rechtfertigen würde.19 Doch als die Juden Einspruch erhoben, war ich gezwungen, den Kaiser anzurufen. Ich hatte also nicht die Absicht, mein Volk anzuklagen.20 Das wollte ich euch sagen und deshalb habe ich euch hergebeten. Denn wegen der Hoffnung Israels trage ich diese Ketten hier.“21 Sie erwiderten ihm: „Aus Judäa hat uns niemand etwas über dich geschrieben. Es ist auch keiner von unseren Brüdern gekommen, um offiziell oder privat etwas Belastendes über dich auszusagen.22 Wir würden aber gern von dir hören, welche Ansichten du vertrittst. Denn bisher ist uns nur bekannt, dass dieser Glaubensrichtung überall widersprochen wird.“23 Sie vereinbarten ein weiteres Treffen und kamen dann in noch größerer Zahl zu ihm in die Wohnung. Paulus erklärte und bezeugte ihnen, dass Gott angefangen hat, seine Herrschaft aufzurichten. Und er versuchte, sie aus dem Gesetz Moses und den Schriften der Propheten von Jesus zu überzeugen. Das ging vom Morgen bis zum Abend.24 Einige von ihnen ließen sich durch seine Worte tatsächlich überzeugen. Die anderen glaubten ihm nicht.25 Sie konnten sich darüber nicht einig werden und gingen weg, nachdem Paulus ihnen noch dieses eine Schriftwort gesagt hatte: „Wie zutreffend hat der Heilige Geist durch den Propheten Jesaja doch zu euren Vorfahren geredet:26 Geh zu diesem Volk und sag zu ihnen: Hört nur zu, ihr versteht ja doch nichts; seht nur hin, ihr werdet trotzdem nichts erkennen!27 Denn das Herz dieses Volkes ist hart, ihre Ohren sind verstopft und ihre Augen machen sie zu. Sie wollen mit den Augen nichts sehen, mit den Ohren nichts hören und mit dem Herzen nichts verstehen. Sie wollen sich nicht bekehren, dass ich sie heilen könnte.'“ (Jes 6,9)28-29 Und Paulus fügte hinzu: „Ihr sollt wissen, dass dieses Rettungsangebot Gottes, jetzt auch den anderen Völkern zugänglich ist. Und die werden darauf hören.“[12]30 Paulus blieb zwei volle Jahre in der von ihm gemieteten Wohnung und konnte dort alle empfangen, die ihn aufsuchen wollten.31 Er predigte ihnen frei und offen und völlig ungehindert die Botschaft vom Reich Gottes und lehrte sie alles, was Jesus Christus, unseren Herrn, betrifft.

Apostelgeschichte 28

La Bible du Semeur

von Biblica
1 Une fois hors de danger, nous avons appris que notre île s’appelait Malte.2 Les habitants, qui ne parlaient pas le grec, nous ont témoigné une bienveillance peu ordinaire. Ils ont allumé un grand feu et nous ont tous accueillis à sa chaleur, car il s’était mis à pleuvoir et il faisait froid.3 Paul avait ramassé une brassée de bois sec et il allait la jeter dans le feu quand la chaleur en a fait sortir une vipère qui s’est accrochée à sa main.4 En voyant l’animal suspendu à sa main, les habitants se disaient entre eux: Pas de doute: cet homme est un criminel! Il a pu échapper à la mer, mais la Justice ne l’a pas laissé vivre!5 Cependant, Paul avait, d’une secousse, jeté l’animal dans le feu et ne ressentait aucun mal.6 Tous s’attendaient à le voir enfler ou bien tomber subitement raide mort. Après une longue attente, voyant qu’il ne lui arrivait rien de fâcheux, ils ont changé d’avis et se sont mis à dire: C’est un dieu.7 Tout près de là se trouvait un domaine appartenant au premier personnage de l’île nommé Publius. Il nous a accueillis très aimablement et nous a offert l’hospitalité pendant trois jours.8 Or, son père était justement cloué au lit par la fièvre et la dysenterie. Paul s’est rendu à son chevet, a prié en lui imposant les mains, et l’a guéri.9 Après cela, tous les autres malades de l’île venaient le voir et ils étaient guéris, eux aussi.10 Cela nous a valu toutes sortes de marques d’honneur et, quand est venu le moment de reprendre la mer, on a pourvu à tous les besoins de notre voyage.11 C’est seulement trois mois plus tard que nous sommes repartis à bord d’un bateau d’Alexandrie, à l’emblème de Castor et Pollux[1], qui avait passé l’hiver dans un port de l’île.12 Nous avons fait escale pendant trois jours à Syracuse[2].13 De là, nous avons longé la côte jusqu’à Reggio. Le lendemain, le vent du sud s’est levé et, en deux jours, nous avons gagné Pouzzoles.14 Dans cette ville, nous avons trouvé des frères qui nous ont invités à passer une semaine avec eux. Et c’est ainsi que nous sommes allés à Rome.15 Les frères de cette ville, qui avaient eu de nos nouvelles, sont venus à notre rencontre jusqu’au Forum d’Appius et aux Trois-Tavernes. Quand Paul les a vus, il a remercié Dieu et a pris courage.16 Après notre arrivée à Rome, Paul fut autorisé à loger dans un appartement personnel, sous la garde d’un soldat.17 Au bout de trois jours, il invita les chefs des Juifs à le rencontrer. Quand ils furent réunis chez lui, il leur dit: Mes frères, bien que je n’aie rien fait de contraire aux intérêts de notre peuple, ni aux traditions de nos ancêtres, j’ai été arrêté à Jérusalem et livré entre les mains des Romains.18 Ceux-ci, après enquête, voulaient me relâcher parce qu’ils n’avaient trouvé aucune raison de me condamner à mort.19 Mais, comme les Juifs s’y opposaient, je me suis vu contraint d’en appeler à l’empereur, sans pour autant vouloir accuser mes compatriotes.20 Et c’est ce qui explique que je vous aie invité à venir me voir et vous entretenir avec moi: car c’est à cause de l’espérance d’Israël que je porte ces chaînes.21 Les Juifs lui répondirent: En ce qui nous concerne, nous n’avons reçu aucune lettre de Judée à ton sujet, et aucun de nos frères n’est venu de là-bas pour nous faire un rapport ou pour nous dire du mal de toi.22 Mais nous pensons devoir t’entendre exposer toi-même ta pensée. Quant à la secte dont tu fais partie, nous savons qu’elle rencontre partout une sérieuse opposition.23 Ils fixèrent donc un autre rendez-vous et, au jour convenu, revinrent chez lui, encore plus nombreux que la première fois. L’entretien dura du matin jusqu’au soir. Paul leur exposa sa doctrine: il leur annonça le royaume de Dieu et, en s’appuyant sur la Loi de Moïse et les paroles des prophètes, il cherchait à les convaincre au sujet de Jésus.24 Les uns se laissèrent persuader par ses paroles, mais les autres refusèrent de croire.25 Au moment de quitter Paul, ils n’étaient toujours pas d’accord entre eux et Paul fit cette réflexion: Elles sont bien vraies ces paroles que le Saint-Esprit a dites à vos ancêtres, par la bouche du prophète Esaïe:26 Va trouver ce peuple et dis-lui: Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas. Vous aurez beau voir de vos propres yeux, vous ne saisirez pas.27 Car ce peuple est devenu insensible, ils ont fait la sourde oreille et ils se sont bouché les yeux, de peur qu’ils voient de leurs yeux, et qu’ils entendent de leurs oreilles, de peur qu’ils comprennent, qu’ils reviennent à moi et que je les guérisse[3]. (Jes 6,9)28-29 Et Paul ajouta: Sachez-le donc: désormais ce salut qui vient de Dieu est maintenant apporté aux non-Juifs; eux, ils écouteront ce message[4].30 Paul resta deux années entières dans le logement qu’il avait loué. Il y recevait tous ceux qui venaient le voir.31 Il proclamait le royaume de Dieu et enseignait, avec une pleine assurance et sans aucun empêchement, ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ.