Apostelgeschichte 24

Neue evangelistische Übersetzung

von Karl-Heinz Vanheiden
1 Fünf Tage später kam der Hohe Priester Hananias mit einigen Ratsältesten und Tertullus, einem Anwalt, nach Cäsarea, um beim Statthalter Anklage gegen Paulus zu erheben.2 Als der herbeigerufen war, begann Tertullus seine Anklagerede: „Hochverehrter Felix! Dein Verdienst ist es, dass wir schon so lange in Frieden leben. Deiner Umsicht verdanken wir zahlreiche Reformen zum Wohl unseres Volkes.3 Das erkennen wir immer und überall mit großer Dankbarkeit an.4 Um deine kostbare Zeit aber nicht unnötig in Anspruch zu nehmen, bitte ich dich, uns für einen Augenblick freundlich anzuhören.5 Wir haben nämlich festgestellt, dass dieser Mann hier gefährlich ist wie die Pest: Er stiftet alle Juden in der römischen Welt zum Aufruhr an und ist der führende Kopf der Nazarener-Sekte.6-7 Er hat sogar versucht, den Tempel zu entweihen. Dabei haben wir ihn festgenommen.[1]8 Wenn du ihn verhörst, kannst du dir selbst ein Urteil bilden und wirst feststellen, dass unsere Anklagen in jedem Punkt zutreffen.“9 Die mitgereisten Juden schlossen sich der Anklage an und behaupteten, dass es so sei.10 Dann wurde Paulus durch einen Wink des Statthalters aufgefordert zu sprechen. Er begann: „Weil ich weiß, dass du in unserem Volk seit vielen Jahren Recht sprichst, verteidige ich meine Sache voller Zuversicht.11 Wie du leicht nachprüfen kannst, bin ich erst vor zwölf Tagen nach Jerusalem gekommen, um dort im Tempel anzubeten.12 Niemand hat gesehen, dass ich in dieser Zeit mit Leuten diskutiert oder sie gar aufgehetzt hätte – weder im Tempel noch in einer der Synagogen noch sonst irgendwo in der Stadt.13 Sie können dir keinerlei Beweise für ihre Anschuldigungen gegen mich vorbringen.14 Das eine allerdings bekenne ich dir: Ich diene dem Gott meiner Väter in der Weise der neuen Glaubensrichtung, die sie eine Sekte nennen, und ich glaube an alles, was im Gesetz und den Schriften der Propheten steht.15 Und ich habe die gleiche Hoffnung auf Gott wie meine Ankläger auch, nämlich dass es eine Auferstehung der Gerechten und der Ungerechten geben wird.16 Deshalb bemühe ich mich auch immer, vor Gott und den Menschen ein reines Gewissen zu haben.17 Nachdem ich nun mehrere Jahre im Ausland verbracht habe, bin ich hergekommen, um meinem Volk Spenden zu übergeben und Gott Opfer zu bringen.18 Als ich dazu gerade im Tempel war – ich hatte mich der vorgeschriebenen Reinigung unterzogen und war dabei von keiner Menschenmenge umgeben und in keinen Tumult verwickelt –,19 da sahen mich einige Juden aus der Asia. Diese Leute sollten jetzt eigentlich hier sein und ihre Anklage vorbringen, falls sie mir etwas vorzuwerfen haben.20 Du kannst aber auch diese Männer hier fragen, was für ein Vergehen sie mir nachweisen konnten, als ich vor dem Hohen Rat stand.21 Es könnte höchstens der eine Satz sein, den ich damals in die Versammlung hineinrief: 'Weil ich an die Auferstehung der Toten glaube, stehe ich heute vor eurem Gericht!'“22 Felix, der über die neue Glaubensrichtung ziemlich genau Bescheid wusste, vertagte den Fall und sagte: „Wenn der Kommandant Lysias aus Jerusalem herkommt, werde ich eure Sache entscheiden.“23 Den zuständigen Offizier wies er an, Paulus in leichter Haft zu halten und keinen von seinen Freunden daran zu hindern, für ihn zu sorgen.24 Einige Tage später kam Felix mit seiner Frau Drusilla,[2] einer Jüdin, und ließ Paulus zu sich holen, weil er noch mehr über den Glauben an den Messias, erfahren wollte.25 Doch als Paulus dann von Gerechtigkeit und Enthaltsamkeit sprach und von dem künftigen Gericht, bekam Felix es mit der Angst zu tun. Er sagte zu Paulus: „Für diesmal ist es genug, du kannst gehen. Wenn ich später Gelegenheit habe, werde ich dich wieder rufen lassen.“26 Gleichzeitig hoffte er auch, von Paulus Bestechungsgelder zu bekommen. Deshalb ließ er ihn öfter kommen und unterhielt sich mit ihm.27 Als Felix zwei Jahre später[3] von Porzius Festus[4] abgelöst wurde, wollte er den Juden noch einen Gefallen tun und ließ Paulus weiter im Gefängnis.

Apostelgeschichte 24

La Bible du Semeur

von Biblica
1 Cinq jours après, le grand-prêtre Ananias descendit à Césarée accompagné de quelques responsables du peuple et d’un avocat nommé Tertulle. Ils se présentèrent au gouverneur[1] pour porter plainte contre Paul. (Apg 23,24)2 On appela celui-ci et Tertulle commença son réquisitoire en ces termes: Excellence, grâce à toi, à ta sage administration et aux réformes que ta sollicitude pour ce peuple t’a inspirées, nous jouissons d’une paix parfaite.3 Sois assuré, très excellent gouverneur Félix, que partout et toujours, nous en éprouvons la plus vive gratitude.4 Toutefois, nous ne voudrions pas te retenir trop longtemps. Je te prie seulement de nous accorder pour quelques instants ta bienveillante attention.5 Nous avons découvert que cet individu est un danger public: il provoque des troubles chez tous les Juifs dans le monde entier, c’est un chef de la secte des Nazaréens[2], (Mt 2,23)6 et il a même tenté de profaner le Temple. C’est alors que nous l’avons arrêté. [Nous voulions le juger d’après notre Loi.7 Mais le commandant Lysias est intervenu avec beaucoup de violence et l’a arraché de nos mains,8 nous ordonnant de porter notre accusation devant toi[3].] Procède toi-même à son interrogatoire et tu pourras reconnaître, d’après ses réponses, le bien-fondé de toutes nos accusations contre lui.9 Les Juifs s’empressèrent de confirmer ses paroles en disant: Oui, tout ce qu’il a dit est exact.10 Sur un signe du gouverneur, Paul prit à son tour la parole: Je sais, dit-il, que depuis plusieurs années tu exerces la justice sur notre peuple. C’est donc en toute confiance que je viens te présenter ma défense.11 Comme tu peux le vérifier toi-même, il n’y a pas plus de douze jours que je suis monté à Jérusalem pour y rendre un culte à Dieu.12 Or, personne ne m’a vu dans la cour du Temple en train de discuter avec quelqu’un. Jamais on ne m’a surpris à soulever le peuple ni dans les synagogues, ni dans la ville,13 et ces gens ne peuvent pas apporter la moindre preuve pour appuyer les accusations qu’ils viennent de porter contre moi.14 Certes, je le reconnais volontiers devant toi: je sers le Dieu de mes ancêtres suivant la « Voie » qu’ils qualifient de « secte »; je crois tout ce qui est écrit dans la Loi et les prophètes.15 J’ai cette espérance en Dieu – et cette espérance est aussi la leur – que les morts, justes et injustes, ressusciteront.16 C’est pourquoi je m’applique sans cesse, moi aussi, à garder une conscience irréprochable, tant devant Dieu que devant les hommes.17 Après plusieurs années d’absence, je suis revenu dans mon pays pour apporter une aide en argent aux gens de mon peuple et pour présenter des offrandes à Dieu.18 J’étais alors dans la cour du Temple, après avoir accompli les cérémonies de la purification; il n’y avait autour de moi ni attroupement, ni désordre. Telle était la situation quand ils m’ont trouvé.19 Mais, en fait, ce sont des Juifs de la province d’Asie qui m’ont trouvé, et ce sont eux qui devraient être ici pour soutenir leurs accusations devant toi, s’ils ont quelque reproche à me faire.20 Ou bien alors, que ceux qui sont ici présents disent de quel méfait ils m’ont reconnu coupable lorsque j’ai comparu devant le Grand-Conseil.21 A moins qu’ils ne me fassent grief de cette seule phrase que j’ai lancée, debout devant eux: « Si je suis mis en accusation, c’est parce que je crois en la résurrection des morts. »22 Alors Félix, qui était très bien renseigné au sujet de la « Voie », ajourna le procès en disant: Quand le commandant Lysias viendra ici, j’examinerai votre affaire.23 Il donna à l’officier responsable de Paul l’ordre de le garder prisonnier, mais en lui laissant une certaine liberté et sans empêcher sa parenté et ses amis de venir lui rendre des services.24 Quelques jours plus tard, Félix revint, accompagné de sa femme Drusille[4] qui était juive. Il fit appeler Paul et il l’écouta parler de la foi en Jésus-Christ.25 Mais lorsque Paul en vint à ce qu’est la juste manière de vivre, à la maîtrise de soi et au jugement à venir, Félix prit peur et lui dit: Pour aujourd’hui, cela suffit: tu peux te retirer. Quand j’en aurai le temps, je te ferai rappeler.26 Il nourrissait l’espoir que Paul lui donnerait de l’argent. C’est pourquoi il le faisait venir assez souvent pour s’entretenir avec lui.27 Deux années s’écoulèrent ainsi; après quoi, Félix fut remplacé par Porcius Festus[5]. Mais, pour se ménager les bonnes grâces des Juifs, Félix laissa Paul en prison.