1.Samuel 21

Neue evangelistische Übersetzung

von Karl-Heinz Vanheiden
1 als Jonatan zu ihm sagte: „Geh in Frieden! Was wir beide im Namen Jahwes geschworen haben, dafür sei Jahwe Zeuge zwischen uns und zwischen unseren Nachkommen.“2 Auf seiner Flucht kam David nach Nob[1] zum Priester Ahimelech. Dieser lief ihm aufgeregt entgegen und fragte: „Warum kommst du allein? Weshalb ist niemand bei dir?“3 David erwiderte: „Der König hat mir einen Auftrag gegeben, von dem niemand etwas erfahren darf. Die Leute habe ich an einen bestimmten Ort bestellt.4 Aber jetzt: Hast du etwas zur Hand? Kannst du mir fünf Brotfladen geben oder was sich sonst auftreiben lässt?“5 „Ich habe aber kein gewöhnliches Brot hier, nur heiliges Brot ist da“, wandte der Priester ein. „Wenn sich deine Männer nur von Frauen ferngehalten haben!“6 „Seit vorgestern sind wir mit keiner Frau in Berührung gekommen“, sagte David. „Seit unserem Aufbruch sind auch die Waffen der Leute rein.[2] Auch wenn es nur ein gewöhnliches Unternehmen ist, so werden sie heute erst recht rein sein.“ (Mk 2,25)7 Da gab der Priester ihm die heiligen Brote, die man eben vom Tisch im Heiligtum abgeräumt hatte, um frisches Brot aufzulegen. Andere Brote waren nicht da.8 An diesem Tag hielt sich dort vor Jahwe auch ein Mann aus dem Gefolge Sauls auf. Es war der Aufseher über die Hirten Sauls, ein Edomiter. Er hieß Doëg.9 David fragte Ahimelech: „Hast du nicht einen Speer oder ein Schwert für mich? Ich konnte meine Waffen nicht mitnehmen, weil die Sache des Königs so dringend war.“10 „Doch“, sagte der Priester, „wir haben das Schwert des Philisters Goliat hier, den du im Terebinthental erschlagen hast. Es ist in einen Mantel gewickelt und liegt hinter dem Efod. Wenn du willst, kannst du es haben. Eine andere Waffe ist nicht hier.“ – „Gib es mir!“, sagte David. „Solch ein Schwert gibt es nicht noch einmal.“ (1Sam 2,18)11 Noch am selben Tag setzte David seine Flucht fort und kam zu Achisch, dem König von Gat.12 Doch die Hofbeamten des Achisch warnten den König: „Ist das nicht David? Er ist doch der König im Land. Er ist es doch, von dem sie in Reigentänzen singen: , Saul hat tausend Mann erschlagen, / David aber zehnmal tausend.'“13 David nahm dieses Gerede sehr ernst und geriet in große Furcht vor Achisch, dem König von Gat.14 Darum stellte er sich wahnsinnig und tobte, als man ihn festhalten wollte. Er kritzelte auf die Torflügel und ließ Speichel in seinen Bart laufen.15 Da sagte Achisch zu seinen Leuten: „Ihr seht doch, dass der Mann wahnsinnig ist! Was bringt ihr ihn zu mir?16 Gibt es hier nicht schon genug Verrückte, dass ihr mir auch den noch herbeischaffen müsst? Soll er sich doch woanders austoben, aber nicht in meinem Haus!“

1.Samuel 21

La Bible du Semeur

von Biblica
1 Là-dessus, David se mit en route et s’en alla, tandis que Jonathan retourna en ville.2 David se rendit à Nob[1], auprès du prêtre Ahimélek. Celui-ci accourut tout tremblant au-devant de lui et lui demanda: Comment se fait-il que tu sois seul? Pourquoi n’y a-t-il personne avec toi? (1Sam 4,3; 1Sam 22,10; 1Sam 22,15; Jer 7,12)3 – Le roi m’a chargé d’une mission, lui répondit David, et il m’a dit: « Que personne ne sache rien de l’affaire pour laquelle je t’envoie et de l’ordre que je t’ai donné. » C’est pourquoi j’ai donné rendez-vous à mes hommes à un certain endroit.4 Maintenant, qu’as-tu à manger sous la main? Peux-tu me donner cinq pains ou quelque chose d’autre?5 Le prêtre lui répondit: Je n’ai pas de pain ordinaire sous la main, mais seulement des pains consacrés[2]. Tu peux les prendre pour tes hommes s’ils n’ont pas eu de relations sexuelles récemment. (3Mo 24,5)6 David répondit au prêtre: Ils n’en ont certainement pas eues, tout comme par le passé quand je suis parti en campagne. Si l’équipement de mes hommes est consacré pour une expédition profane, à plus forte raison aujourd’hui sont-ils tous consacrés avec leur équipement.7 Alors le prêtre lui remit des pains consacrés, car il n’en avait pas d’autres sous la main. C’étaient des pains qui avaient été exposés devant l’Eternel et qui venaient d’être retirés de la table de l’Eternel pour être remplacés par du pain frais[3]. (Mt 12,3; Mk 2,25; Lk 6,3)8 Or, ce même jour, un haut fonctionnaire de Saül se trouvait là pour accomplir un devoir religieux devant l’Eternel. Il s’appelait Doëg l’Edomite. C’était le chef des bergers de Saül.9 David demanda ensuite à Ahimélek: N’aurais-tu pas une lance ou une épée sous la main? La mission du roi était si urgente que je n’ai pas même eu le temps d’emporter mon épée ou d’autres armes.10 Le prêtre répondit: Il y a l’épée de Goliath, le Philistin que tu as vaincu dans la vallée du Chêne. La voilà, enveloppée dans un drap derrière l’éphod. Si tu veux, tu peux la prendre, car c’est la seule arme que nous ayons ici. – Oui, donne-la moi, dit David, elle est sans pareille.11 Puis David partit ce même jour pour s’enfuir loin de Saül. Il se rendit chez Akish, le roi de Gath[4].12 Les hauts fonctionnaires d’Akish dirent au roi: N’est-ce pas David, le roi du pays? N’est-ce pas celui pour qui l’on chantait en dansant: « Saül a vaincu ses milliers et David ses dizaines de milliers[5] »? (1Sam 18,7)13 David prit ces paroles très au sérieux. Il eut une grande peur d’Akish, le roi de Gath[6]. (Ps 56,1)14 Alors il fit semblant devant eux d’avoir perdu la raison: il se comportait de manière extravagante et faisait des marques sur les battants des portes et laissait la bave couler sur sa barbe[7]. (Ps 34,1)15 Akish dit à ses familiers: Vous voyez bien que cet homme est fou. Pourquoi me l’avez-vous amené?16 Est-ce que je n’ai pas assez de fous ici que vous m’ameniez encore celui-là pour se livrer à des extravagances devant moi? Il n’est pas question qu’il mette les pieds dans ma maison!