II. Zusammenstöße mit den Führern des Volkes (Schriftgelehrten und Pharisäern) (2,1-3,6)
1Als er dann nach einiger Zeit wieder nach Kapernaum heimgekommen war und die Kunde sich verbreitet hatte, daß er im Hause[1] sei,2da versammelten sich alsbald so viele Leute, daß selbst der Platz vor der Tür für sie nicht mehr ausreichte; und er verkündigte ihnen das Wort[2].3Da kamen Leute zu ihm, die einen Gelähmten brachten, der von vier Männern getragen wurde.4Weil sie nun mit ihm[3] wegen der Volksmenge nicht an ihn herankommen konnten, deckten sie über der Stelle, wo Jesus sich befand, das Hausdach ab und ließen das Tragbett, auf dem der Gelähmte lag, durch eine Öffnung, die sie hindurchgebrochen hatten, hinab.5Als Jesus nun ihren Glauben erkannte, sagte er zu dem Gelähmten: »Mein Sohn, deine Sünden sind (dir) vergeben!«6Es saßen dort aber einige Schriftgelehrte, die machten sich in ihrem Herzen Gedanken:7»Wie kann dieser so reden? Er lästert ja Gott! Wer kann Sünden vergeben außer Gott allein?«8Da nun Jesus in seinem Geiste sogleich erkannte, daß sie so bei sich dachten, sagte er zu ihnen: »Warum denkt ihr so in euren Herzen?9Was ist leichter, zu dem Gelähmten zu sagen: ›Deine Sünden sind (dir) vergeben‹, oder zu sagen: ›Stehe auf, nimm dein Tragbett und gehe umher‹?10Damit ihr aber wißt[4], daß der Menschensohn Vollmacht hat, Sünden auf Erden zu vergeben« – hierauf sagte er zu dem Gelähmten:11»Ich sage dir: Stehe auf, nimm dein Bett und gehe heim in dein Haus!«12Da stand er auf, nahm sogleich das Tragbett und ging vor aller Augen hinaus, so daß alle vor Staunen außer sich gerieten und Gott priesen, indem sie erklärten: »So etwas haben wir noch nie gesehen!«13Er ging hierauf wieder hinaus an den See, und die ganze Volksmenge kam zu ihm, und er lehrte sie.14Im Vorübergehen sah er dann Levi, den Sohn des Alphäus, an der Zollstätte sitzen und sagte zu ihm: »Folge mir nach!« Da stand er auf und folgte ihm nach.15Nun begab es sich, als Jesus in Levis Hause zu Tische saß, daß viele Zöllner und Sünder mit Jesus und seinen Jüngern am Mahl teilnahmen; denn es waren ihrer viele, die ihm (beständig) nachfolgten.16Als nun die Schriftgelehrten, die zu den Pharisäern gehörten, ihn mit den Zöllnern und Sündern zusammen essen sahen, sagten sie zu seinen Jüngern: »Wie (ist’s nur möglich), daß er mit den Zöllnern und Sündern ißt und trinkt?«17Als Jesus das hörte, sagte er zu ihnen: »Die Gesunden haben keinen Arzt nötig, wohl aber die Kranken. Ich bin nicht gekommen, Gerechte zu berufen, sondern Sünder.«18Die Jünger des Johannes und die Pharisäer fasteten gerade[5]. Da kamen Leute zu Jesus mit der Frage: »Warum fasten die Jünger des Johannes und die Schüler der Pharisäer, während deine Jünger es nicht tun?«19Jesus antwortete ihnen: »Können etwa die Hochzeitsgäste fasten, solange der Bräutigam noch bei ihnen weilt? Nein, solange sie den Bräutigam noch bei sich haben, können sie nicht fasten.20Es werden aber Tage kommen, wo der Bräutigam ihnen genommen sein wird; dann, an jenem Tage, werden sie fasten. –21Niemand setzt ein Stück von ungewalktem Tuch[6] auf ein altes Kleid; sonst reißt der eingesetzte neue Fleck[7] von dem alten Kleide wieder ab, und es entsteht ein noch schlimmerer Riß.22Auch füllt niemand neuen[8] Wein in alte Schläuche; sonst sprengt der Wein die Schläuche, und der Wein geht samt den Schläuchen verloren. Nein, neuer[9] Wein gehört in neue Schläuche.«23(Einst) begab es sich, daß Jesus am Sabbat durch die Kornfelder wanderte, und seine Jünger begannen im Dahingehen Ähren abzupflücken.24Da sagten die Pharisäer zu ihm: »Sieh, was sie da am Sabbat Unerlaubtes tun!«25Er antwortete ihnen: »Habt ihr noch niemals gelesen (1.Sam 21,2-7), was David getan hat, als er Mangel litt und ihn samt seinen Begleitern hungerte?26Wie er da ins Gotteshaus ging zur Zeit des Hohenpriesters Abjathar und die Schaubrote aß, die doch niemand außer den Priestern essen darf (3.Mose 24,5-9), und wie er auch seinen Begleitern davon gab?«27Dann fuhr er fort: »Der Sabbat ist um des Menschen willen da und nicht der Mensch um des Sabbats willen;28somit ist der Menschensohn Herr auch über den Sabbat.«
1Quelques jours plus tard, Jésus se rendit de nouveau à Capernaüm. On apprit qu’il était à la maison[1]. (Mt 9,1; Mk 1,29; Lk 5,17)2Une foule s’y rassembla si nombreuse qu’il ne restait plus de place, pas même devant la porte; et Jésus leur annonçait la Parole de Dieu.3On lui amena un paralysé porté par quatre hommes.4Mais ils ne purent pas le transporter jusqu’à Jésus, à cause de la foule. Alors ils montèrent sur le toit, défirent la toiture de la maison au-dessus de l’endroit où se trouvait Jésus et, par cette ouverture, firent glisser le brancard sur lequel le paralysé était couché[2].5Lorsqu’il vit la foi de ces gens, Jésus dit au paralysé: Mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.6Or, il y avait, assis là, quelques spécialistes de la Loi qui raisonnaient ainsi en eux-mêmes:7Comment cet homme ose-t-il parler ainsi? Il blasphème! Qui peut pardonner les péchés si ce n’est Dieu seul?8Jésus sut aussitôt, en son esprit, les raisonnements qu’ils se faisaient en eux-mêmes; il leur dit: Pourquoi raisonnez-vous ainsi en vous-mêmes?9Qu’est-ce qui est le plus facile? Dire au paralysé: « Tes péchés te sont pardonnés », ou dire: « Lève-toi, prends ton brancard et marche »?10Eh bien, vous saurez que le Fils de l’homme a, sur la terre, le pouvoir de pardonner les péchés.11Alors il déclara au paralysé: Je te l’ordonne: lève-toi, prends ton brancard, et rentre chez toi!12Aussitôt, cet homme se leva, prit son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous en furent stupéfaits et rendirent gloire à Dieu en disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil!
Jésus est contesté
13Une nouvelle fois, Jésus s’en alla du côté du lac. Les foules venaient à sa rencontre et il les enseignait. (Mt 9,9; Lk 5,27)14En passant, il vit Lévi, fils d’Alphée, installé à son poste de péage, et il lui dit: Suis-moi! Lévi se leva et le suivit.15Comme Jésus était reçu pour un repas dans la maison de Lévi, beaucoup de collecteurs d’impôts et de pécheurs notoires prirent place à table avec ses disciples et avec lui. Car ils étaient nombreux à le suivre.16En voyant qu’il mangeait avec ces pécheurs notoires et ces collecteurs d’impôts, les spécialistes de la Loi qui appartenaient au parti des pharisiens interpellèrent ses disciples: Comment votre maître peut-il manger de la sorte avec des collecteurs d’impôts et des pécheurs notoires?17Jésus, qui les avait entendus, leur dit: Les bien-portants n’ont pas besoin de médecin; ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. (Mt 9,14; Lk 5,33)18Un jour que les disciples de Jean et les pharisiens étaient en train de jeûner, ils vinrent trouver Jésus et lui demandèrent: Comment se fait-il que tes disciples ne jeûnent pas, alors que les disciples de Jean et les pharisiens le font?19Jésus leur répondit: Comment les invités d’une noce pourraient-ils jeûner pendant que le marié est avec eux? Aussi longtemps que le marié se trouve parmi eux, ils ne peuvent pas jeûner!20Le temps viendra où il leur sera enlevé. Alors, ce jour-là, ils jeûneront.21Personne ne raccommode un vieux vêtement avec un morceau d’étoffe neuve. Sinon, la pièce rapportée tire sur la vieille étoffe et en arrache une partie. Finalement, la déchirure est pire qu’avant.22De même, personne ne verse du vin nouveau dans de vieilles outres, sinon le vin nouveau les fait éclater, et voilà le vin perdu, et les outres aussi. A vin nouveau, outres neuves!
Jésus, maître du sabbat
23Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs de blé, et ses disciples, tout en marchant, cueillaient des épis. (Mt 12,1; Lk 6,1)24Les pharisiens le firent remarquer à Jésus: Regarde! Pourquoi tes disciples font-ils le jour du sabbat ce qui est interdit ce jour-là?25Il leur répondit: N’avez-vous jamais lu ce qu’a fait David lorsque lui et ses compagnons ont eu faim et qu’ils n’avaient rien à manger?26Il est entré dans le sanctuaire de Dieu (ce récit se trouve dans la section où il est question du grand-prêtre Abiatar)[3], il a mangé les pains exposés devant Dieu que seuls les prêtres ont le droit de manger, et il en a donné aussi à ses hommes. (1Sam 21,1)27Et il ajouta: Le sabbat a été fait pour l’homme, et non pas l’homme pour le sabbat.28C’est pourquoi le Fils de l’homme est aussi maître du sabbat.