Luc 15

Louis Segond 1910

1 Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s'approchaient de Jésus pour l'entendre.2 Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant: Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux.3 Mais il leur dit cette parabole:4 Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve?5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules,6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue.7 De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance.8 Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve?9 Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue.10 De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.11 Il dit encore: Un homme avait deux fils.12 Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien.13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche.14 Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin.15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux.16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait.17 Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim!18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi,19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires.20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.21 Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils.22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds.23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous;24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir.25 Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses.26 Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était.27 Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras.28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer.29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis.30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras!31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi;32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé.

Luc 15

Nueva Versión Internacional (Castellano)

de Biblica
1 Muchos recaudadores de impuestos y pecadores se acercaban a Jesús para oírlo,2 de modo que los fariseos y los maestros de la ley se pusieron a murmurar: «Este hombre recibe a los pecadores y come con ellos».3 Él entonces les contó esta parábola:4 «Supongamos que uno de vosotros tiene cien ovejas y pierde una de ellas. ¿No deja las noventa y nueve en el campo, y va en busca de la oveja perdida hasta encontrarla?5 Y, cuando la encuentra, lleno de alegría la carga en los hombros6 y vuelve a la casa. Al llegar, reúne a sus amigos y vecinos, y les dice: “Alegraos conmigo; porque encontré la oveja que se me había perdido”.7 Os digo que así es también en el cielo: habrá más alegría por un solo pecador que se arrepienta que por noventa y nueve justos que no necesitan arrepentirse.8 »O supongamos que una mujer tiene diez monedas de plata[1] y pierde una. ¿No enciende una lámpara, barre la casa y busca con cuidado hasta encontrarla?9 Y, cuando la encuentra, reúne a sus amigas y vecinas, y les dice: “Alegraos conmigo; porque encontré la moneda que se me había perdido”.10 Os digo que así mismo se alegra Dios con sus ángeles[2] por un pecador que se arrepiente.11 »Un hombre tenía dos hijos —continuó Jesús—.12 El menor de ellos le dijo a su padre: “Papá, dame lo que me toca de la herencia”. Así que el padre repartió sus bienes entre los dos.13 Poco después el hijo menor juntó todo lo que tenía y se fue a un país lejano; allí vivió desenfrenadamente y derrochó su herencia.14 »Cuando lo había gastado todo, sobrevino una gran escasez en la región, y él comenzó a pasar necesidad.15 Así que fue y consiguió empleo con un ciudadano de aquel país, quien lo mandó a sus campos a cuidar cerdos.16 Tanta hambre tenía que hubiera querido llenarse el estómago con la comida que daban a los cerdos, pero aun así nadie le daba nada.17 Por fin recapacitó y se dijo: “¡Cuántos jornaleros de mi padre tienen comida de sobra, y yo aquí me muero de hambre!18 Tengo que volver a mi padre y decirle: Papá, he pecado contra el cielo y contra ti.19 Ya no merezco que se me llame tu hijo; trátame como si fuera uno de tus jornaleros”.20 Así que emprendió el viaje y se fue a su padre. »Todavía estaba lejos cuando su padre lo vio y se compadeció de él; salió corriendo a su encuentro, lo abrazó y lo besó.21 El joven le dijo: “Papá, he pecado contra el cielo y contra ti. Ya no merezco que se me llame tu hijo”.[3]22 Pero el padre ordenó a sus siervos: “¡Pronto! Traed la mejor ropa para vestirlo. Ponedle también un anillo en el dedo y sandalias en los pies.23 Traed el ternero más gordo y matadlo para celebrar un banquete.24 Porque este hijo mío estaba muerto, pero ahora ha vuelto a la vida; se había perdido, pero ya lo hemos encontrado”. Así que empezaron a hacer fiesta.25 »Mientras tanto, el hijo mayor estaba en el campo. Al volver, cuando se acercó a la casa, oyó la música del baile.26 Entonces llamó a uno de los siervos y le preguntó qué pasaba.27 “Ha llegado tu hermano —le respondió—, y tu padre ha matado el ternero más gordo porque ha recobrado a su hijo sano y salvo”.28 Indignado, el hermano mayor se negó a entrar. Así que su padre salió a suplicarle que lo hiciera.29 Pero él le contestó: “¡Fíjate cuántos años te he servido sin desobedecer jamás tus órdenes, y ni un cabrito me has dado para celebrar una fiesta con mis amigos!30 ¡Pero ahora llega ese hijo tuyo, que ha despilfarrado tu fortuna con prostitutas, y tú mandas matar en su honor el ternero más gordo!”31 »“Hijo mío —le dijo su padre—, tú siempre estás conmigo, y todo lo que tengo es tuyo.32 Pero teníamos que hacer fiesta y alegrarnos, porque este hermano tuyo estaba muerto, pero ahora ha vuelto a la vida; se había perdido, pero ya lo hemos encontrado”».