Genèse 2

Louis Segond 1910

1 Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée.2 Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu'il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu'il avait faite.3 Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu'en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu'il avait créée en la faisant.4 Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.5 Lorsque l'Éternel Dieu fit une terre et des cieux, aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l'Éternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol.6 Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol.7 L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.8 Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.9 L'Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.10 Un fleuve sortait d'Éden pour arroser le jardin, et de là il se divisait en quatre bras.11 Le nom du premier est Pischon; c'est celui qui entoure tout le pays de Havila, où se trouve l'or.12 L'or de ce pays est pur; on y trouve aussi le bdellium et la pierre d'onyx.13 Le nom du second fleuve est Guihon; c'est celui qui entoure tout le pays de Cusch.14 Le nom du troisième est Hiddékel; c'est celui qui coule à l'orient de l'Assyrie. Le quatrième fleuve, c'est l'Euphrate.15 L'Éternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder.16 L'Éternel Dieu donna cet ordre à l'homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin;17 mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.18 L'Éternel Dieu dit: Il n'est pas bon que l'homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui.19 L'Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l'homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l'homme.20 Et l'homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l'homme, il ne trouva point d'aide semblable à lui.21 Alors l'Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l'homme, qui s'endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.22 L'Éternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme, et il l'amena vers l'homme.23 Et l'homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l'appellera femme, parce qu'elle a été prise de l'homme.24 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.25 L'homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n'en avaient point honte.

Genèse 2

Nueva Versión Internacional (Castellano)

de Biblica
1 Así quedaron terminados los cielos y la tierra, y todo lo que hay en ellos.2 Al llegar el séptimo día, Dios descansó porque había terminado la obra que había emprendido.3 Dios bendijo el séptimo día, y lo santificó, porque en ese día descansó de toda su obra creadora.4 Esta es la historia[1] de la creación de los cielos y la tierra. Cuando Dios el SEÑOR hizo la tierra y los cielos, (Gn 5:1; Gn 6:9; Gn 10:1; Gn 11:10; Gn 11:27; Gn 25:12; Gn 25:19; Gn 36:1; Gn 36:9; Gn 37:2)5 aún no había ningún arbusto del campo sobre la tierra, ni había brotado la hierba, porque Dios el SEÑOR todavía no había hecho llover sobre la tierra ni existía el hombre para que la cultivara.6 No obstante, salía de la tierra un manantial que regaba toda la superficie del suelo.7 Y Dios el SEÑOR formó al hombre[2] del polvo de la tierra, y sopló en su nariz hálito de vida, y el hombre se convirtió en un ser viviente. (Gn 4:25)8 Dios el SEÑOR plantó un jardín al oriente del Edén, y allí puso al hombre que había formado.9 Dios el SEÑOR hizo que creciera toda clase de árboles hermosos, los cuales daban frutos buenos y apetecibles. En medio del jardín hizo crecer el árbol de la vida y también el árbol del conocimiento del bien y del mal.10 Del Edén nacía un río que regaba el jardín, y que desde allí se dividía en cuatro ríos menores.11 El primero se llamaba Pisón, y recorría toda la región de Javilá, donde había oro.12 El oro de esa región era fino, y también había allí resina muy buena y piedra de ónice.13 El segundo se llamaba Guijón, que recorría toda la región de Cus.[3]14 El tercero se llamaba Tigris, que corría al este de Asiria. El cuarto era el Éufrates.15 Dios el SEÑOR tomó al hombre y lo puso en el jardín del Edén para que lo cultivara y lo cuidara,16 y le dio este mandato: «Puedes comer de todos los árboles del jardín,17 pero del árbol del conocimiento del bien y del mal no deberás comer. El día que de él comas, ciertamente morirás».18 Luego Dios el SEÑOR dijo: «No es bueno que el hombre esté solo. Voy a hacerle una ayuda adecuada».19 Entonces Dios el SEÑOR formó de la tierra toda ave del cielo y todo animal del campo, y se los llevó al hombre para ver qué nombre les pondría. El hombre les puso nombre a todos los seres vivos, y con ese nombre se les conoce.20 Así el hombre fue poniéndoles nombre a todos los animales domésticos, a todas las aves del cielo y a todos los animales del campo. Sin embargo, no se encontró entre ellos la ayuda adecuada para el hombre.21 Entonces Dios el SEÑOR hizo que el hombre cayera en un sueño profundo y, mientras este dormía, le sacó una costilla y le cerró la herida.22 De la costilla que le había quitado al hombre, Dios el SEÑOR hizo una mujer y se la presentó al hombre,23 el cual exclamó: «Esta sí es hueso de mis huesos y carne de mi carne. Se llamará “mujer”[4] porque del hombre fue sacada».24 Por eso el hombre deja a su padre y a su madre, y se une a su mujer, y los dos se funden en un solo ser.[5]25 En ese tiempo el hombre y la mujer estaban desnudos, pero ninguno de los dos sentía vergüenza.