Psaume 108

Louis Segond 1910

1 Cantique. Psaume de David.2 Mon coeur est affermi, ô Dieu! Je chanterai, je ferai retentir mes instruments: c'est ma gloire!3 Réveillez-vous, mon luth et ma harpe! Je réveillerai l'aurore.4 Je te louerai parmi les peuples, Éternel! Je te chanterai parmi les nations.5 Car ta bonté s'élève au-dessus des cieux, Et ta fidélité jusqu'aux nues.6 Élève-toi sur les cieux, ô Dieu! Et que ta gloire soit sur toute la terre!7 Afin que tes bien-aimés soient délivrés, Sauve par ta droite, et exauce-nous!8 Dieu a dit dans sa sainteté: Je triompherai, Je partagerai Sichem, je mesurerai la vallée de Succoth;9 A moi Galaad, à moi Manassé; Éphraïm est le rempart de ma tête, Et Juda, mon sceptre;10 Moab est le bassin où je me lave; Je jette mon soulier sur Édom; Je pousse des cris de joie sur le pays des Philistins!11 Qui me mènera dans la ville forte? Qui me conduit à Édom?12 N'est-ce pas toi, ô Dieu, qui nous as repoussés, Et qui ne sortais plus, ô Dieu, avec nos armées?13 Donne-nous du secours contre la détresse! Le secours de l'homme n'est que vanité.14 Avec Dieu, nous ferons des exploits; Il écrasera nos ennemis.

Psaume 108

La Bible du Semeur

1 Psaume de David. Cantique.[1] (Ps 57:8; Ps 60:7)2 Mon cœur est tranquille[2], ╵ô mon Dieu, et ma gloire, ╵c’est de te chanter, ╵de te célébrer ╵en musique[3]!3 Vite, éveillez-vous, ╵luth et lyre! Je veux éveiller l’aurore.4 Je veux te louer, ╵Eternel, ╵au milieu des peuples, et te célébrer ╵en musique ╵parmi les nations.5 Ton amour s’élève ╵plus haut que les cieux, ta fidélité ╵jusqu’aux nues.6 O Dieu, manifeste ╵ta grandeur ╵au-dessus des cieux et ta gloire ╵sur toute la terre!7 Afin que tes bien-aimés ╵voient la délivrance, interviens et sauve-nous! ╵Réponds-moi!8 Dieu l’a déclaré ╵dans son sanctuaire[4]: ╵« Je triompherai! Je vais partager Sichem. ╵Je vais mesurer ╵au cordeau ╵le val de Soukkoth.9 A moi Galaad! ╵A moi Manassé! Ephraïm ╵est un casque pour ma tête. Mon sceptre royal, ╵c’est Juda,10 et, pour me laver, ╵Moab me sert de bassine, sur Edom, je jette ╵ma sandale. Et contre la Philistie, ╵je pousse des cris ╵de triomphe. »11 Qui me mènera ╵à la ville forte? Qui me conduira ╵à Edom?12 Ne nous as-tu pas ╵rejetés, ô Dieu, toi qui ne sors plus, ô Dieu, ╵avec nos armées?13 Viens nous secourir ╵contre l’ennemi[5]! Car il est bien illusoire, ╵le secours venant des hommes.14 Mais avec Dieu nous ferons ╵des exploits, c’est lui qui écrasera ╵tous nos ennemis.