2 Corinthiens 2

La Bible du Semeur

de Biblica
1 C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas retourner chez vous pour ne pas vous attrister[1]. (2Co 13:1)2 Car si je vous plonge dans la tristesse, qui pourra encore réjouir mon cœur si ce n’est ceux que j’aurais moi-même attristés[2]?3 Si je vous ai écrit comme je l’ai fait dans ma précédente lettre[3], c’était précisément pour qu’en venant chez vous je ne sois pas attristé par ceux-là mêmes qui devaient faire ma joie. J’ai, en effet, la conviction en ce qui vous concerne que ce qui fait ma joie fait aussi la vôtre à vous tous.4 Aussi est-ce dans une profonde détresse, le cœur serré et avec bien des larmes que je vous ai écrit cette lettre, non pour vous attrister, mais pour que vous sachiez combien je vous aime.5 Si l’un de vous a été une cause de tristesse, ce n’est pas moi qu’il a attristé, mais vous tous, ou du moins une partie d’entre vous, pour ne rien exagérer.6 Le blâme que lui a infligé la majorité d’entre vous est suffisant pour cet homme.7 Aussi devriez-vous à présent lui accorder votre pardon et le réconforter, afin qu’il ne soit pas accablé par une tristesse excessive.8 Je vous engage donc à lui témoigner de l’amour.9 Car je vous ai aussi écrit pour vous mettre à l’épreuve et voir si vous obéissez en toutes choses.10 Celui à qui vous accordez le pardon, je lui pardonne moi aussi. Et si j’ai pardonné – pour autant que j’aie eu quelque chose à pardonner – je l’ai fait à cause de vous, devant Christ,11 pour ne pas laisser Satan prendre l’avantage sur nous: nous ne connaissons en effet que trop bien ses intentions.12 Je suis allé à Troas pour y annoncer l’Evangile de Christ. J’y ai trouvé, grâce au Seigneur, des portes largement ouvertes à mon activité.13 Cependant, je n’ai pas eu l’esprit tranquille parce que je n’y avais pas retrouvé mon frère Tite. C’est pourquoi j’ai pris congé des croyants et je suis parti pour la Macédoine.14 Je ne puis que remercier Dieu: il nous traîne toujours dans son cortège triomphal, par notre union avec Christ[4], et il se sert de nous pour répandre en tout lieu, comme un parfum, la connaissance de Christ. (2Co 4:7; 2Co 6:3)15 Oui, nous sommes, pour Dieu, comme le parfum de Christ parmi ceux qui sont sur la voie du salut et parmi ceux qui sont sur la voie de la perdition.16 Pour les uns, c’est une odeur de mort qui les mène à la mort, pour les autres, c’est une odeur de vie qui les conduit à la vie. Et qui donc est à la hauteur d’une telle tâche?17 En tout cas nous, nous ne sommes pas comme tant d’autres qui accommodent la Parole de Dieu pour en tirer profit. C’est avec des intentions pures, de la part de Dieu, dans l’union avec Christ que nous annonçons la Parole.

2 Corinthiens 2

Nueva Versión Internacional (Castellano)

de Biblica
1 En efecto, decidí no haceros otra visita que os causara tristeza.2 Porque, si yo os entristezco, ¿quién me brindará alegría sino aquel a quien yo haya entristecido?3 Os escribí como lo hice para que, al llegar yo, los que debían alegrarme no me causaran tristeza. Estaba confiado de que todos vosotros haríais vuestra mi alegría.4 Os escribí con gran tristeza y angustia de corazón, y con muchas lágrimas, no para entristeceros, sino para daros a conocer la profundidad del amor que os tengo.5 Si alguno ha causado tristeza, no me la ha causado solo a mí; hasta cierto punto —y lo digo para no exagerar— se la ha causado a todos vosotros.6 Para él es suficiente el castigo que le impuso la mayoría.7 Más bien debierais perdonarlo y consolarlo para que no sea consumido por la excesiva tristeza.8 Por eso os ruego que reafirméis vuestro amor hacia él.9 Con este propósito os escribí: para ver si pasáis la prueba de la completa obediencia.10 A quien vosotros perdonéis, yo también lo perdono. De hecho, si había algo que perdonar, lo he perdonado por consideración a vosotros en presencia de Cristo,11 para que Satanás no se aproveche de nosotros, pues no ignoramos sus artimañas.12 Ahora bien, cuando llegué a Troas para predicar el evangelio de Cristo, descubrí que el Señor me había abierto las puertas.13 Aun así, me sentí intranquilo por no haber encontrado allí a mi hermano Tito, por lo cual me despedí de ellos y me fui a Macedonia.14 Sin embargo, gracias a Dios que en Cristo siempre nos lleva triunfantes[1] y, por medio de nosotros, esparce por todas partes la fragancia de su conocimiento.15 Porque para Dios nosotros somos el aroma de Cristo entre los que se salvan y entre los que se pierden.16 Para estos somos olor de muerte que los lleva a la muerte; para aquellos, olor de vida que los lleva a la vida. ¿Y quién es competente para semejante tarea?17 A diferencia de muchos, nosotros no somos de los que trafican con la palabra de Dios. Más bien, hablamos con sinceridad delante de él en Cristo, como enviados de Dios que somos.