1David passa en revue les troupes qui étaient avec lui et il nomma des officiers, chefs de « milliers » et de « centaines ».2Ensuite, il partagea l’armée en trois corps qu’il confia à Joab, à Abishaï, fils de Tserouya, frère de Joab, et à Ittaï, de Gath[1]. Puis il annonça à la troupe qu’il les accompagnerait lui-même au combat. (2S 2:18; 2S 15:18)3Mais les soldats s’écrièrent: Non, tu ne dois pas venir avec nous! Car si nous étions mis en fuite, on ne ferait pas attention à nous, et si même la moitié d’entre nous succombait, on n’y attacherait pas d’importance, mais toi, tu comptes autant que dix mille d’entre nous; d’autre part, il est préférable que tu puisses à tout moment venir à notre aide depuis la ville.4Le roi leur dit: Je ferai ce que vous jugerez bon. Il se plaça donc près de la porte de la ville et toute l’armée sortit par « centaines » et par « milliers[2] ».5Le roi donna cet ordre à Joab, à Abishaï et à Ittaï: Par égard pour moi, ménagez le jeune Absalom! Toute la troupe l’entendit donner cet ordre à tous les chefs de l’armée au sujet d’Absalom.6L’armée sortit dans la campagne pour aller combattre Israël. La bataille s’engagea dans la forêt d’Ephraïm[3].7L’armée d’Israël fut battue là par les hommes de David, elle subit une lourde perte de vingt mille hommes.8Les combattants s’éparpillèrent sur toute la région et, ce jour-là, ceux qui trouvèrent la mort dans la forêt furent plus nombreux que ceux qui furent tués par l’épée.
La fin d’Absalom
9Absalom se trouva soudain face à face avec des hommes de David; il s’enfuit sur son mulet qui s’engagea sous les branches enchevêtrées d’un grand chêne. Sa chevelure s’accrocha aux branches de l’arbre et il demeura suspendu entre ciel et terre tandis que son mulet s’échappait sous lui.10Un soldat le vit et le rapporta à Joab. Il dit: Je viens de voir Absalom suspendu à un chêne.11Joab lui dit: Comment? Tu l’as vu! Alors pourquoi ne l’as-tu pas abattu sur-le-champ? Je t’aurais bien donné une centaine de grammes d’argent[4] et une ceinture d’apparat.12Mais le soldat lui répondit: Non, même si tu me pesais et me mettais en main mille pièces d’argent, je ne porterais pas la main sur le fils du roi, car nous avons entendu l’ordre que le roi t’a donné, à toi comme à Abishaï et à Ittaï, lorsqu’il a dit: « Par égard pour moi, épargnez le jeune Absalom. »13D’ailleurs, si j’avais agi traîtreusement au péril de ma vie, le roi aurait fini par le découvrir – car rien ne lui demeure caché – et toi-même tu te serais bien gardé d’intervenir en ma faveur.14Joab s’écria: Je n’ai pas de temps à perdre à rester là avec toi. Il empoigna trois épieux et les planta dans la poitrine d’Absalom retenu vivant au milieu du chêne.15Puis les dix soldats qui portaient les armes de Joab entourèrent aussitôt Absalom et lui portèrent leurs coups pour l’achever.16Alors Joab fit sonner du cor pour arrêter le combat. Son armée cessa de poursuivre celle d’Israël et prit le chemin du retour, car Joab voulait épargner le peuple.17On saisit le corps d’Absalom et on le jeta dans une fosse profonde en pleine forêt, puis on accumula sur lui un énorme tas de pierres. Pendant ce temps, les hommes d’Israël s’enfuirent, chacun chez soi.18De son vivant, Absalom s’était fait ériger la stèle qui est dans la vallée royale[5], car il disait: Je n’ai pas de fils pour perpétuer mon nom. Il avait donné son propre nom à la stèle qui s’appelle encore aujourd’hui le Monument d’Absalom. (Gn 14:17)
David apprend la mort d’Absalom
19Ahimaats, fils de Tsadoq, dit à Joab: Permets-moi de courir annoncer au roi la nouvelle que l’Eternel lui a rendu justice en le délivrant de ses ennemis.20Joab lui répondit: Si tu y vas, tu ne seras pas porteur d’une bonne nouvelle aujourd’hui. Tu pourras être une autre fois porteur de bonnes nouvelles. Mais aujourd’hui, ce ne sera pas une bonne nouvelle puisque le fils du roi est mort.21Joab dit à un Ethiopien: Va raconter au roi ce que tu as vu. L’homme s’inclina devant Joab et partit en courant.22Ahimaats, fils de Tsadoq, revint à la charge et insista auprès de Joab: Advienne que pourra! Laisse-moi courir derrière cet Ethiopien. Mais Joab lui dit: Pourquoi veux-tu courir, mon ami? Pareille nouvelle ne te vaudra aucune récompense!23– Advienne que pourra, répéta-t-il, je voudrais y courir. – Eh bien, cours donc, lui dit Joab. Ahimaats s’élança sur le chemin de la plaine du Jourdain et dépassa l’Ethiopien.24David était assis entre la porte extérieure et la porte intérieure de la ville. La sentinelle se rendit sur le rempart, au-dessus de la porte, et scruta l’horizon. Soudain, elle aperçut au loin un homme qui courait seul.25La sentinelle cria la nouvelle pour en informer le roi. Celui-ci lui répondit: S’il est seul, il apporte une bonne nouvelle. L’homme poursuivait sa course et s’approchait.26Alors la sentinelle aperçut un autre homme qui courait. Elle cria au gardien de la porte: Voilà un autre coureur isolé. Le roi déclara: Lui aussi apporte une bonne nouvelle.27La sentinelle reprit: A la manière de courir du premier, je crois reconnaître Ahimaats, fils de Tsadoq. Le roi dit: C’est un homme de bien, et il apporte certainement une bonne nouvelle.28Ahimaats s’approcha et s’écria en s’adressant au roi: Tout va bien! Puis il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit: Béni soit l’Eternel ton Dieu, qui t’a donné la victoire sur ceux qui avaient osé s’attaquer au roi mon seigneur.29Le roi lui demanda: Est-ce que le jeune Absalom est sain et sauf? Ahimaats répondit: Au moment où Joab m’a envoyé vers toi en même temps qu’un autre serviteur, j’ai vu qu’on s’agitait beaucoup, mais je ne sais pas pourquoi.30Le roi lui dit: Mets-toi de côté et tiens-toi là. Il s’écarta et attendit.31Alors l’Ethiopien arriva et dit: C’est une bonne nouvelle que je viens apprendre au roi mon seigneur, car l’Eternel t’a rendu justice aujourd’hui en te délivrant de tous ceux qui s’étaient révoltés contre toi.32Le roi lui demanda alors: Le jeune Absalom, est-il sain et sauf? L’Ethiopien répondit: Que tous les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se révoltent contre toi pour te faire du mal subissent le même sort que ce jeune homme.
2 Samuel 18
Einheitsübersetzung 2016
de Katholisches Bibelwerk1Dann musterte David die Leute, die bei ihm waren, und setzte Anführer ein über die einzelnen Tausendschaften und Hundertschaften. (1S 22:7; 2S 24:1)2Dann ließ er seine Leute ausrücken, ein Drittel unter Joab, ein Drittel unter Abischai, dem Sohn der Zeruja und Bruder Joabs, und ein Drittel unter dem Gatiter Ittai. Der König sagte zu seinen Leuten: Auch ich will mit euch in den Kampf ziehen. (Jg 7:16; 1S 11:11; 2S 15:19)3Doch sie erwiderten: Du sollst nicht mit uns in den Kampf ziehen; denn wenn wir fliehen, wird man sich um uns nicht kümmern; und wenn die Hälfte von uns stirbt, wird man sich um uns nicht kümmern. Doch du giltst so viel wie zehntausend von uns und außerdem wäre es besser, wenn du uns von der Stadt aus zu Hilfe kommen könntest. (2S 21:17; 1R 22:31)4Der König antwortete ihnen: Ich will tun, was ihr für richtig haltet. Darauf stellte sich der König neben das Stadttor und die Leute zogen nach Hundertschaften und Tausendschaften geordnet hinaus.5Und der König befahl Joab, Abischai und Ittai: Geht mir mit dem Jungen, mit Abschalom, schonend um! Alle Leute hörten, wie der König seinen Anführern wegen Abschalom diese Anweisung gab. (2S 19:1)
Abschaloms Tod
6Die Leute zogen ins Feld, den Israeliten entgegen, und im Wald Efraim kam es zur Schlacht.7Die Israeliten wurden von den Leuten Davids geschlagen und erlitten eine schwere Niederlage; an jenem Tag fielen zwanzigtausend. (2S 2:17)8Der Kampf breitete sich über die ganze dortige Gegend aus und der Wald verschlang an jenem Tag mehr Krieger als das Schwert.9Plötzlich kam Abschalom in das Blickfeld der Krieger Davids; er ritt auf einem Maultier. Als das Maultier unter den Ästen einer großen Eiche hindurchlief, blieb Abschalom mit dem Kopf fest an der Eiche hängen, sodass er zwischen Himmel und Erde schwebte und das Maultier unter ihm weglief. (2S 13:29; 2S 14:26)10Jemand sah es und meldete Joab: Ich habe gerade Abschalom an einer Eiche hängen sehen.11Joab sagte zu dem Mann, der ihm das meldete: Wenn du es gesehen hast, warum hast du ihn nicht sofort an Ort und Stelle niedergestoßen? Ich hätte dir dann gern zehn Silberstücke und einen Gürtel gegeben. (Mt 26:15)12Der Mann antwortete Joab: Auch wenn ich tausend Silberstücke auf die Hand ausgezahlt erhielte, würde ich meine Hand nicht gegen den Sohn des Königs erheben; denn der König hat dir, Abischai und Ittai vor unseren Ohren befohlen: Gebt mir auf den Jungen, auf Abschalom, Acht!13Hätte ich heimtückisch gehandelt und ihm etwas getan - dem König bleibt ohnehin nichts verborgen -, dann würdest du dich heraushalten.14Joab erwiderte: Ich kann mich nicht noch länger mit dir aufhalten. Und er nahm drei Spieße in die Hand und stieß sie Abschalom, der noch lebend an der Eiche hing, ins Herz.15Die zehn Waffenträger Joabs umringten Abschalom und schlugen ihn tot.16Dann ließ Joab das Widderhorn blasen und die Krieger hörten auf, die Israeliten zu verfolgen, weil Joab ihnen Einhalt gebot. (2S 2:28; 2S 20:22)17Sie nahmen Abschalom und warfen ihn im Wald in eine tiefe Grube und errichteten über ihm einen riesigen Steinhaufen. Alle Israeliten aber flohen, jeder in sein Zelt. - (Jos 7:26; Jos 8:29)18Abschalom hatte sich schon zu Lebzeiten den Gedenkstein, der jetzt im Königstal steht, herbeischaffen und für sich aufstellen lassen; denn er sagte sich: Ich habe keinen Sohn, um die Erinnerung an meinen Namen wachzuhalten. Er benannte den Stein nach seinem Namen; deshalb heißt er bis zum heutigen Tag Hand Abschaloms. (1S 15:12; 2S 14:27)19Ahimaaz, der Sohn Zadoks, sagte: Ich will zum König eilen und ihm die freudige Nachricht bringen, dass der HERR ihm Recht gegenüber seinen Feinden verschafft hat.20Joab sagte zu ihm: Du würdest heute kein Freudenbote sein. An einem anderen Tag kannst du eine gute Nachricht überbringen; heute würdest du nichts Erfreuliches melden; denn der Sohn des Königs ist tot. (2S 1:4; 2S 4:10)21Und Joab befahl einem Kuschiter: Geh, melde dem König, was du gesehen hast! Der Kuschiter warf sich vor Joab nieder, dann eilte er davon. (Jr 38:7)22Ahimaaz, der Sohn Zadoks, sagte noch einmal zu Joab: Mag kommen, was will, ich möchte auch hineilen, hinter dem Kuschiter her. Joab antwortete: Warum willst du denn hinlaufen, mein Sohn? Du bekommst keinen Botenlohn.23Doch Ahimaaz sagte: Mag kommen, was will; ich laufe hin. Joab erwiderte: Dann lauf! Ahimaaz lief los, nahm den Weg durch die Jordansenke und überholte den Kuschiter.[1]24David saß zwischen den beiden Toren. Der Späher aber war auf das Dach des Tores, auf die Mauer, gestiegen, und als er Ausschau hielt, sah er einen einzelnen Mann herbeilaufen. (2S 13:34; 2R 9:17)25Der Späher rief dem König die Meldung zu. Der König sagte: Wenn er allein ist, dann bringt er eine gute Nachricht. Während der Mann herankam,26sah der Späher noch einen anderen herbeieilen und rief dem Torhüter zu: Da läuft noch ein einzelner Mann herbei. Der König sagte: Auch er bringt eine gute Nachricht.27Darauf sagte der Späher: Ich sehe, der Erste läuft in der Art des Ahimaaz, des Sohnes Zadoks. Und der König sagte: Das ist ein guter Mann, er kommt mit einer guten Nachricht.28Ahimaaz rief dem König den Friedensgruß zu, warf sich vor ihm mit dem Gesicht zur Erde nieder und sagte: Gepriesen sei der HERR, dein Gott, der die Männer ausgeliefert hat, die ihre Hand gegen meinen Herrn, den König, erhoben haben. (1S 25:39; 2S 14:4)29Der König fragte: Geht es dem Jungen, Abschalom, gut? Ahimaaz antwortete: Ich sah ein großes Getümmel, als Joab den Knecht des Königs, deinen Knecht, wegschickte; darum weiß ich nicht, was da geschah. (2S 11:7)30Der König befahl: Tritt zur Seite und stell dich hierher! Ahimaaz trat zur Seite und blieb dort stehen.31Da kam auch der Kuschiter und sagte: Mein Herr, der König, lasse sich die gute Nachricht bringen, dass der HERR dir heute Recht verschafft hat gegenüber allen, die sich gegen dich erhoben hatten.32Der König fragte den Kuschiter: Geht es dem Jungen, Abschalom, gut? Der Kuschiter antwortete: Wie dem jungen Mann möge es allen Feinden meines Herrn, des Königs, ergehen, allen, die sich in böser Absicht gegen dich erhoben haben. (Jg 5:31)