1En parlant ainsi, commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme certains, de vous présenter des lettres de recommandation ou de vous en demander[1]?2Notre lettre c’est vous-mêmes, une lettre écrite dans notre cœur, que tout le monde peut connaître et lire.3Il est évident que vous êtes une lettre que Christ a confiée à notre ministère et qu’il nous a fait écrire, non avec de l’encre, mais par l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tablettes de pierre[2], mais sur des tablettes de chair: sur votre cœur[3]. (Ex 24:12; Ex 31:18; Ex 34:28; Jr 31:33)4Telle est l’assurance que nous avons par Christ, devant Dieu.5Cela ne veut pas dire que nous puissions nous considérer par nous-mêmes à la hauteur d’une telle tâche[4]; au contraire, notre capacité vient de Dieu.6C’est lui qui nous a rendus capables d’être les serviteurs d’une nouvelle alliance qui ne dépend pas de la Loi, avec ses commandements écrits, mais de l’Esprit. Car la Loi, avec ses commandements écrits, inflige la mort. L’Esprit, lui, communique la vie.7Le ministère de Moïse, au service de la Loi, dont les lettres ont été gravées sur des pierres, a conduit à la mort. Cependant, ce ministère a été glorieux, au point que les Israélites n’ont pas pu regarder Moïse en face, à cause de la gloire, pourtant passagère, dont rayonnait son visage.8Mais alors, le ministère au service de l’Esprit ne sera-t-il pas bien plus glorieux encore?9En effet, si le ministère qui a entraîné la condamnation des hommes a été glorieux, combien plus glorieux est celui qui conduit les hommes à être déclarés justes par Dieu!10On peut même dire que cette gloire du passé perd tout son éclat quand on la compare à la gloire présente qui lui est bien supérieure.11Car si ce qui est passager a été touché par la gloire, combien plus grande sera la gloire de ce qui demeure éternellement!12Cette espérance nous remplit d’assurance.13Nous ne faisons pas comme Moïse qui « couvrait son visage d’un voile » pour empêcher les Israélites de voir la réalité vers laquelle tendait ce qui était passager[5]. (Ex 34:35)14Mais leur esprit est devenu incapable de comprendre: aujourd’hui encore, lorsqu’ils lisent le Livre de l’Ancienne Alliance[6], ce même voile demeure; il ne leur est pas ôté, car c’est dans l’union avec Christ qu’il est levé.15Aussi, jusqu’à ce jour, toutes les fois que les Israélites lisent les écrits de Moïse, un voile leur couvre l’esprit.16Mais, comme le dit l’Ecriture: Lorsque Moïse se tournait vers le Seigneur, il ôtait le voile[7]. (Ex 34:34)17Le Seigneur dont parle le texte, c’est l’Esprit[8], et là où est l’Esprit du Seigneur, là règne la liberté.18Et nous tous qui, le visage découvert, contemplons[9], comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir. C’est là l’œuvre du Seigneur, c’est-à-dire de l’Esprit.
1Fangen wir schon wieder an, uns selbst zu empfehlen? Oder brauchen wir - wie gewisse Leute - Empfehlungsschreiben an euch oder von euch? (2Co 5:12; 2Co 10:12)2Unser Brief seid ihr; eingeschrieben in unsere Herzen und von allen Menschen erkannt und gelesen. (1Co 9:1)3Unverkennbar seid ihr ein Brief Christi, ausgefertigt durch unseren Dienst, geschrieben nicht mit Tinte, sondern mit dem Geist des lebendigen Gottes, nicht auf Tafeln aus Stein, sondern - wie auf Tafeln - in Herzen von Fleisch. (Ex 24:12; Ex 31:18; Ex 34:1; Jr 31:33; Ez 11:19; Ez 36:26)
Der Dienst des alten und des neuen Bundes
4Wir haben durch Christus so großes Vertrauen zu Gott.5Doch sind wir dazu nicht von uns aus fähig, als ob wir uns selbst etwas zuschreiben könnten; unsere Befähigung stammt vielmehr von Gott. (2Co 2:16)6Er hat uns fähig gemacht, Diener des neuen Bundes zu sein, nicht des Buchstabens, sondern des Geistes. Denn der Buchstabe tötet, der Geist aber macht lebendig. (Rm 7:6; 1Co 11:25)7Wenn aber schon der Dienst des Todes, dessen Buchstaben in Stein gemeißelt waren, so herrlich war, dass die Israeliten das Gesicht des Mose nicht anschauen konnten, weil es eine Herrlichkeit ausstrahlte, die doch vergänglich war, (Ex 34:29)8wie sollte da der Dienst des Geistes nicht viel herrlicher sein?9Denn wenn schon der Dienst der Verurteilung herrlich war, so ist der Dienst der Gerechtigkeit noch viel herrlicher.10Eigentlich ist das Verherrlichte nämlich in diesem Fall gar nicht verherrlicht angesichts der überragenden Herrlichkeit. (Ex 34:29)11Wenn nämlich schon das Vergängliche in Herrlichkeit erschien: Die Herrlichkeit des Bleibenden wird es überstrahlen.12Weil wir also eine solche Hoffnung haben, treten wir mit großem Freimut auf,[1]13nicht wie Mose, der über sein Gesicht eine Hülle legte, damit die Israeliten das Ende des Vergänglichen nicht sahen. (Ex 34:33)14Doch ihr Denken wurde verhärtet. Denn bis zum heutigen Tag liegt die gleiche Hülle auf dem alten Bund, wenn daraus vorgelesen wird; sie wird nicht aufgedeckt, weil sie in Christus beseitigt wird. (Is 6:10; Rm 10:4; Rm 11:25)15Bis heute liegt die Hülle auf ihrem Herzen, wenn Mose vorgelesen wird.16Sobald er aber zum Herrn zurückkehrt, wird die Hülle entfernt. (Ex 34:34)17Der Herr aber ist der Geist; wo aber der Geist des Herrn ist, da ist Freiheit. (Rm 8:2; 1Co 6:17)18Wir alle aber schauen mit enthülltem Angesicht die Herrlichkeit des Herrn wie in einem Spiegel und werden so in sein eigenes Bild verwandelt, von Herrlichkeit zu Herrlichkeit, durch den Geist des Herrn. (Ex 24:17; Rm 8:29; 1Co 13:12; 2Co 4:4)