de Biblica1Faut-il se vanter? Cela n’est pas convenable. J’en viendrai cependant à des visions et à des révélations du Seigneur.2Je connais un homme, qui appartient à Christ[1], et qui, il y a quatorze ans[2], a été enlevé jusqu’au troisième ciel – était-ce dans son corps, je ne sais, ou sans son corps, je ne sais, mais Dieu le sait. (Ac 9:30; Ac 11:25; Ga 1:21)3Je sais seulement que cet homme – dans son corps ou hors de son corps, je ne sais, Dieu le sait –4a été enlevé au paradis et qu’il a entendu des paroles qu’on ne peut pas répéter parce qu’il n’est pas permis à un homme de les dire[3].5Au sujet d’un tel homme, je me vanterai, mais au sujet de moi-même, je ne me vanterai que de mes faiblesses.6Et pourtant, si je voulais me vanter, je ne serais pas un insensé, car je ne dirais que la vérité. Mais je m’en abstiens. Car je désire éviter que l’on se fasse de moi une idée supérieure à ce qu’on peut déduire de mes actes et de mes paroles.7D’ailleurs, parce que ces révélations étaient extraordinaires, pour me garder de l’orgueil, Dieu m’a imposé une épreuve qui, telle une écharde[4], tourmente mon corps. Elle me vient de Satan qui a été chargé de me frapper pour que je ne sois pas rempli d’orgueil. (Ga 4:13; Ga 6:11)8Au sujet de cette épreuve, j’ai prié par trois fois le Seigneur de l’éloigner de moi,9mais il m’a répondu: « Ma grâce te suffit, c’est dans la faiblesse que ma puissance se manifeste pleinement. » C’est pourquoi je me vanterai plutôt de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi.10Je trouve ainsi ma joie dans la faiblesse, les insultes, la détresse, les persécutions et les angoisses que j’endure pour Christ. Car c’est lorsque je suis faible que je suis réellement fort.
Le souci de Paul pour les Corinthiens
11Voilà que je parle en insensé, mais vous m’y avez forcé. C’est vous qui auriez dû me recommander, car bien que je ne sois rien, je ne suis en rien inférieur à ces « super-apôtres ».12Les marques qui caractérisent un apôtre ont été produites parmi vous: une persévérance sans faille, des signes miraculeux, des prodiges, des actes extraordinaires.13En quoi avez-vous été défavorisés par rapport aux autres Eglises? Tout au plus par le fait que je ne vous ai pas été à charge. Pardonnez-moi cette injustice!14Me voici prêt à me rendre chez vous pour la troisième fois. Et à nouveau, je ne vous serai pas à charge, car ce ne sont pas vos biens que je recherche, c’est vous-mêmes. En effet, ce n’est pas aux enfants d’épargner pour leurs parents: ce sont les parents qui doivent le faire pour leurs enfants.15Pour moi, c’est très volontiers que je ferai des dépenses, et que je me dépenserai moi-même tout entier pour vous. Si je vous aime davantage, devrais-je être moins aimé de vous?16Soit, diront certains, je ne vous ai pas été à charge, mais en malin que je suis, je vous ai pris par ruse.17Vous ai-je exploités par l’intermédiaire de l’un ou l’autre de mes envoyés?18J’ai demandé à Tite d’aller chez vous et j’ai envoyé avec lui le frère dont j’ai parlé. Tite vous a-t-il exploités? N’avons-nous pas marché tous deux dans le même esprit? N’avons-nous pas suivi les mêmes traces?19Vous croyez depuis longtemps que nous cherchons à nous justifier à vos yeux. Non, c’est devant Dieu que nous parlons, en accord avec Christ; et tout cela, mes chers amis, ne vise qu’à une seule chose: votre croissance dans la foi.20Car, je l’avoue, j’ai peur qu’à mon arrivée, je ne vous trouve pas tels que je voudrais, et que vous, de votre côté, vous me trouviez tout autre que vous le souhaitez. Je crains de découvrir de la discorde, des jalousies, de la colère, des rivalités, des médisances, des commérages, de l’orgueil et des désordres.21Oui, j’ai peur qu’à mon arrivée, Dieu me réserve encore des expériences humiliantes parmi vous, je crains d’avoir à pleurer sur plusieurs qui ont péché auparavant et ne se sont pas détournés de leurs pratiques dégradantes, de la débauche et de l’inconduite dans lesquelles ils ont vécu.
1Ich muss mich ja rühmen; zwar nützt es nichts, trotzdem will ich jetzt von Erscheinungen und Offenbarungen des Herrn sprechen. (Ac 26:16; Ga 2:2)2Ich kenne einen Menschen in Christus, der vor vierzehn Jahren bis in den dritten Himmel entrückt wurde;3ich weiß allerdings nicht, ob es mit dem Leib oder ohne den Leib geschah, nur Gott weiß es.4Und ich weiß, dass dieser Mensch in das Paradies entrückt wurde; ob es mit dem Leib oder ohne den Leib geschah, weiß ich nicht, nur Gott weiß es. Er hörte unsagbare Worte, die ein Mensch nicht aussprechen darf.5Diesen Menschen will ich rühmen; meiner selbst will ich mich nicht rühmen, höchstens meiner Schwachheit. (2Co 11:30)6Wenn ich mich dennoch rühmen wollte, wäre ich zwar kein Narr, sondern würde die Wahrheit sagen. Aber ich verzichte darauf; denn jeder soll mich nur nach dem beurteilen, was er an mir sieht oder aus meinem Mund hört. (2Co 10:8; 2Co 11:16)7Damit ich mich wegen der einzigartigen Offenbarungen nicht überhebe, wurde mir ein Stachel ins Fleisch gestoßen: ein Bote Satans, der mich mit Fäusten schlagen soll, damit ich mich nicht überhebe.[1]8Dreimal habe ich den Herrn angefleht, dass dieser Bote Satans von mir ablasse. (Mt 26:44)9Er aber antwortete mir: Meine Gnade genügt dir; denn die Kraft wird in der Schwachheit vollendet. Viel lieber also will ich mich meiner Schwachheit rühmen, damit die Kraft Christi auf mich herabkommt. (Ph 4:13)10Deswegen bejahe ich meine Ohnmacht, alle Misshandlungen und Nöte, Verfolgungen und Ängste, die ich für Christus ertrage; denn wenn ich schwach bin, dann bin ich stark. (2Co 6:9)
Abschluss der Narrenrede
11Jetzt bin ich wirklich ein Narr geworden; ihr habt mich dazu gezwungen. Eigentlich sollte ich von euch empfohlen werden; denn in nichts bin ich hinter den Überaposteln zurückgeblieben, obgleich ich nichts bin. (2Co 11:1)12Das, woran man den Apostel erkennt, wurde mit großer Ausdauer unter euch vollbracht: Zeichen, Wunder und Machttaten. (Ac 5:12; Rm 15:19)13Worin seid ihr denn im Vergleich mit den übrigen Gemeinden zu kurz gekommen? Höchstens darin, dass gerade ich euch nicht zur Last gefallen bin. Dann verzeiht mir bitte dieses Unrecht! (2Co 11:7)
Die Unterhaltsfrage
14Siehe, schon zum dritten Mal will ich jetzt zu euch kommen und ich werde euch nicht zur Last fallen; ich suche ja nicht euer Geld, sondern euch. Denn nicht die Kinder sollen für die Eltern sparen, sondern die Eltern für die Kinder. (2Co 13:1; Ph 4:17)15Ich aber will sehr gern alles aufwenden und mich für euch aufreiben. Wenn ich euch so sehr liebe, soll ich deswegen weniger Liebe empfangen? (Ph 2:17; 1Th 2:8)16Nun gut! Eine schwere Last habe ich euch zwar nicht zugemutet; aber habe ich euch, verschlagen wie ich bin, mit List in mein Netz gelockt?17Habe ich euch vielleicht durch einen, den ich zu euch sandte, übervorteilt? (2Co 7:2)18Ja, ich habe Titus gebeten, euch zu besuchen, und den Bruder mit ihm gesandt. Hat Titus euch etwa übervorteilt? Sind wir nicht beide im gleichen Geist aufgetreten? Nicht in den gleichen Spuren? (2Co 8:16)
Missstände in der Gemeinde
19Ihr denkt schon lange, dass wir uns vor euch nur herausreden wollen. Aber wir reden in Christus, vor dem Angesicht Gottes. Und alles, Geliebte, geschieht zu eurer Erbauung. (2Co 2:17)20Denn ich fürchte, dass ich euch bei meinem Kommen nicht so finde, wie ich euch zu finden wünsche, und dass ihr mich so findet, wie ihr mich nicht zu finden wünscht. Ich fürchte, dass es zu Streit, Eifersucht, Zornesausbrüchen, Ehrgeiz, Verleumdungen, übler Nachrede, Überheblichkeit, allgemeiner Verwirrung kommt; (2Co 10:2; Ga 5:19)21dass mein Gott, wenn ich wiederkomme, mich noch einmal vor euch demütigt; dass ich Grund haben werde, traurig zu sein über viele, die schon früher Sünder waren und sich trotz ihrer Unreinheit, Unzucht und Ausschweifung noch nicht zur Umkehr entschlossen haben. (2Co 13:2)