1.Samuel 1

Neue evangelistische Übersetzung

von Karl-Heinz Vanheiden
1 Der Mann stammte aus dem Rama[1] der Zufiten im Gebirge Efraïm[2] und hieß Elkana Ben-Jerocham. Er war ein Enkel Elihus und Urenkel von Tohu, dem Sohn des Efraïmiters Zuf.2 Elkana hatte zwei Frauen, Hanna und Peninna. Peninna hatte Kinder, doch Hanna war kinderlos.3 Einmal im Jahr ging Elkana nach Schilo hinauf, um Jahwe, den Allmächtigen, anzubeten und ihm ein Opfer zu bringen. Als Priester Jahwes wirkten die beiden Söhne Elis, Hofni und Pinhas, dort.4 Beim Opfermahl gab Elkana seiner Frau Peninna und ihren Söhnen und Töchtern immer die Anteile, die ihnen zukamen,5 Hanna jedoch gab er einen auserlesenen Anteil, denn er hatte sie besonders lieb. Doch Jahwe ließ sie keine Kinder bekommen.6 Ihre Rivalin kränkte sie schwer und demütigte sie wegen ihrer Kinderlosigkeit.7 Das wiederholte sich jedes Jahr. Immer wenn sie zum Haus Jahwes hinaufzogen, kränkte die andere sie derartig, dass Hanna weinte und nichts aß.8 Elkana, ihr Mann, sagte dann zu ihr: „Hanna, warum weinst du denn? Warum isst du nichts? Warum bist du so traurig? Bin ich dir nicht mehr wert als zehn Söhne?“9 Eines Tages jedoch stand Hanna nach dem Opfermahl in Schilo auf. Der Priester Eli saß auf einem Stuhl neben dem Eingang zum Heiligtum Jahwes.10 Hanna war verbittert, als sie zu Jahwe betete und hemmungslos weinte.11 Dabei legte sie ein Gelübde ab und sagte: „Jahwe, du Allmächtiger! Sieh doch das Elend deiner Dienerin an, denk an mich und vergiss mich nicht! Wenn du mir einen Sohn schenkst, dann soll er sein Leben lang dir, Jahwe, gehören. Und niemals soll sein Haar geschnitten werden.“12 Sie betete auf diese Weise lange vor Jahwe, und Eli beobachtete sie. Er sah, wie sich ihre Lippen bewegten,13 konnte aber nichts hören, weil sie still für sich betete. Darum hielt er sie für betrunken14 und fuhr sie an: „Wie lange willst du dich hier als Betrunkene aufführen? Sieh zu, dass du deinen Rausch loswirst!“15 „Nein, mein Herr“, erwiderte Hanna. „Ich bin nicht betrunken, ich bin nur eine unglückliche Frau und habe Jahwe mein Herz ausgeschüttet.16 Denk nicht so schlecht von deiner Dienerin. Denn aus großem Kummer und lauter Verzweiflung habe ich so lange gebetet.“17 Da erwiderte Eli: „Geh in Frieden! Der Gott Israels wird deine Bitte erfüllen.“18 Sie sagte: „Lass deine Dienerin Gnade vor dir finden!“ Dann ging sie ihres Weges. Sie aß wieder und sah nicht mehr so traurig aus.19 Früh am nächsten Morgen brachen sie auf, beteten noch einmal vor Jahwe und kehrten in ihr Haus nach Rama zurück. Als Elkana das nächste Mal mit ihr schlief, erhörte Jahwe ihr Gebet.20 Sie wurde schwanger und bekam einen Sohn. „Ich habe ihn von Jahwe erbeten“, sagte sie und nannte ihn Samuel.[3]21 Als dann Elkana mit seiner ganzen Familie wieder hinaufzog, um Jahwe das jährliche Opfer und die Gaben, die er ihm versprochen hatte, zu bringen,22 reiste Hanna nicht mit. „Ich werde den Jungen erst zu Jahwe bringen, wenn ich ihn abgestillt habe“, sagte sie zu ihrem Mann. „Dann soll er für immer dort bleiben.“23 Elkana sagte zu ihr: „Tu, was du für richtig hältst. Bleib zu Hause, bis du ihn entwöhnt hast. Möge Jahwe dann auch sein Wort wahr machen.“ So blieb die Frau zu Hause und versorgte ihren Sohn.24 Als sie ihn abgestillt hatte, brachte sie ihn zum Haus Jahwes nach Schilo, dazu einen dreijährigen Stier, einen Beutel[4] Mehl und einen Schlauch Wein. Das Kind war aber noch sehr jung.25 Sie schlachteten den Stier und brachten den Jungen zu Eli.26 Hanna sagte: „Verzeihung, mein Herr! So wahr du lebst, mein Herr, ich bin die Frau, die hier bei dir stand, um zu Jahwe zu beten.27 Hier ist das Kind, um das ich damals gebetet habe. Jahwe hat mein Gebet erhört; er gab mir, worum ich ihn bat.28 So will auch ich mein Versprechen erfüllen und übergebe ihn Jahwe. Sein Leben lang soll er Jahwe gehören.“ Dann warfen sie sich[5] zum Gebet vor Jahwe nieder.

1.Samuel 1

La Bible du Semeur

von Biblica
1 Un homme nommé Elqana[1] vivait à Ramataïm-Tsophim[2], dans la région montagneuse d’Ephraïm; il était fils de Yeroham et petit-fils d’Elihou, de la famille de Tohou, descendant de Tsouph, un Ephraïmite[3]. (Jos 18,25; Jos 21,20; 1Sam 2,11; 1Chr 6,18)2 Il avait épousé deux femmes: l’une s’appelait Anne et l’autre Peninna. Peninna avait des enfants, mais Anne n’en avait pas.3 Chaque année, Elqana se rendait de sa ville à Silo[4] pour y adorer l’Eternel, le Seigneur des armées célestes, et pour lui offrir des sacrifices. Les deux fils d’Eli, Hophni et Phinéas, y officiaient comme prêtres de l’Eternel. (2Mo 23,14; 2Mo 34,23; 5Mo 16,16; Jos 18,1; 1Sam 3,3)4 Le jour où Elqana offrait son sacrifice, il attribuait des parts de viande à sa femme Peninna et à tous ses enfants,5 et il donnait une double part à Anne parce qu’il l’aimait, bien que le Seigneur l’ait empêchée d’avoir des enfants.6 Sa rivale ne cessait de la vexer pour l’irriter contre Dieu de ce qu’il l’ait rendue stérile.7 Cela se reproduisait chaque année: toutes les fois qu’Anne se rendait au sanctuaire de l’Eternel, Peninna l’exaspérait. Alors Anne pleurait et restait sans manger.8 Elqana lui demandait: Anne, pourquoi pleures-tu? Pourquoi restes-tu sans manger? Pourquoi es-tu si malheureuse? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils?9 Cette fois-ci, après qu’on eut mangé et bu à Silo, Anne se leva et se rendit au sanctuaire de l’Eternel. Le prêtre Eli y était assis sur son siège près de la porte.10 Très affligée, Anne pria l’Eternel en pleurant à chaudes larmes.11 Alors elle fit le vœu suivant: Eternel, Seigneur des armées célestes, si tu veux bien considérer la misère de ta servante et si tu interviens en ma faveur, si tu ne délaisses pas ta servante et si tu me donnes un fils, alors je te le consacrerai pour toute sa vie; ses cheveux et sa barbe ne seront jamais coupés[5]. (4Mo 6,1)12 Comme elle priait longuement devant l’Eternel, Eli observait le mouvement de ses lèvres.13 Anne priait intérieurement: ses lèvres bougeaient, mais on n’entendait pas sa voix. Eli pensa qu’elle était ivre14 et il l’interpella: Combien de temps encore veux-tu étaler ton ivresse? Va cuver ton vin ailleurs!15 Anne lui répondit: Non, monseigneur, je ne suis pas ivre, je n’ai bu ni vin ni boisson alcoolisée, mais je suis très malheureuse et j’épanchais mon cœur devant l’Eternel.16 Ne me juge pas mal et ne me considère pas comme une femme perverse. Si j’ai prié aussi longtemps, c’est parce que mon cœur débordait de chagrin et de douleur.17 – Dans ce cas, lui dit Eli, va en paix, et que le Dieu d’Israël exauce la requête que tu lui as adressée.18 Anne répondit: Je me recommande à ta bienveillance. Puis elle s’en alla, se restaura et son visage fut différent.19 Le lendemain, de bon matin, Elqana et sa famille se prosternèrent devant l’Eternel, puis ils rentrèrent chez eux à Rama. Elqana s’unit à Anne, sa femme, et l’Eternel intervint en sa faveur.20 Elle fut enceinte et, au terme de sa grossesse, elle mit au monde un garçon auquel elle donna le nom de Samuel (Dieu a entendu) car, dit-elle, « je l’ai demandé à l’Eternel[6] ».21 L’année suivante, Elqana se rendit de nouveau à Silo avec toute sa famille pour offrir à l’Eternel le sacrifice annuel et pour accomplir le vœu qu’il avait fait.22 Mais Anne ne l’accompagna pas. Elle dit en effet à son mari: J’attends que l’enfant soit sevré[7], alors je l’emmènerai à Silo pour le présenter à l’Eternel et il restera là-bas pour toujours.23 Son mari lui dit: Fais comme tu le juges bon et attends de l’avoir sevré. Que la promesse de l’Eternel se réalise. Anne resta donc à la maison pour allaiter son enfant jusqu’à ce qu’il soit sevré.24 A ce moment-là, elle l’emmena avec elle au sanctuaire de l’Eternel à Silo, en apportant un taureau de trois ans[8], dix kilogrammes de farine et une outre de vin. Le garçon était encore tout jeune.25 Ils offrirent le taureau en sacrifice et présentèrent l’enfant à Eli.26 Anne lui dit: Excuse-moi, monseigneur, aussi vrai que tu vis, monseigneur, je suis cette femme qui se tenait près de toi, ici même, pour prier l’Eternel.27 C’était pour obtenir cet enfant que je priais, et l’Eternel m’a accordé ce que je lui demandais.28 A mon tour, je veux le consacrer à l’Eternel: pour toute sa vie, il lui sera consacré. Là-dessus, ils se prosternèrent[9] là devant l’Eternel.