1.Samuel 27 | Louis Segond 1910 Nueva Versión Internacional (Castellano)

1.Samuel 27 | Louis Segond 1910
1 David dit en lui-même: je périrai un jour par la main de Saül; il n'y a rien de mieux pour moi que de me réfugier au pays des Philistins, afin que Saül renonce à me chercher encore dans tout le territoire d'Israël; ainsi j'échapperai à sa main. 2 Et David se leva, lui et les six cents hommes qui étaient avec lui, et ils passèrent chez Akisch, fils de Maoc, roi de Gath. 3 David et ses gens restèrent à Gath auprès d'Akisch; ils avaient chacun leur famille, et David avait ses deux femmes, Achinoam de Jizreel, et Abigaïl de Carmel, femme de Nabal. 4 Saül, informé que David s'était enfui à Gath, cessa de le chercher. 5 David dit à Akisch: Si j'ai trouvé grâce à tes yeux, qu'on me donne dans l'une des villes du pays un lieu où je puisse demeurer; car pourquoi ton serviteur habiterait-il avec toi dans la ville royale? 6 Et ce même jour Akisch lui donna Tsiklag. C'est pourquoi Tsiklag a appartenu aux rois de Juda jusqu'à ce jour. 7 Le temps que David demeura dans le pays des Philistins fut d'un an et quatre mois. 8 David et ses gens montaient et faisaient des incursions chez les Gueschuriens, les Guirziens et les Amalécites; car ces nations habitaient dès les temps anciens la contrée, du côté de Schur et jusqu'au pays d'Égypte. 9 David ravageait cette contrée; il ne laissait en vie ni homme ni femme, et il enlevait les brebis, les boeufs, les ânes, les chameaux, les vêtements, puis s'en retournait et allait chez Akisch. 10 Akisch disait: Où avez-vous fait aujourd'hui vos courses? Et David répondait: Vers le midi de Juda, vers le midi des Jerachmeélites et vers le midi des Kéniens. 11 David ne laissait en vie ni homme ni femme, pour les amener à Gath; car, pensait-il, ils pourraient parler contre nous et dire: Ainsi a fait David. Et ce fut là sa manière d'agir tout le temps qu'il demeura dans le pays des Philistins. 12 Akisch se fiait à David, et il disait: Il se rend odieux à Israël, son peuple, et il sera mon serviteur à jamais.

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Nueva Versión Internacional (Castellano)

David entre los filisteos

1 Con todo, David pensaba: «Un día de estos voy a morir a manos de Saúl. Lo mejor que puedo hacer es huir a la tierra de los filisteos. Así Saúl se cansará de buscarme por el territorio de Israel, y podré escapar de sus manos». 2 Acompañado de sus seiscientos hombres, David se puso en marcha y se trasladó a la tierra de Gat, donde reinaba Aquis hijo de Maoc. 3 Tanto David como sus hombres se establecieron allí, y quedaron bajo la protección de Aquis. Cada hombre había llevado a su familia, y David tenía consigo a sus dos esposas, Ajinoán la jezrelita y Abigaíl de Carmel, la viuda de Nabal. 4 En efecto, cuando Saúl se enteró de que David había huido a Gat, dejó de perseguirlo. 5 David le dijo a Aquis: «Si en verdad cuento con tu favor, te ruego que me concedas algún pueblo en el campo, y allí viviré. No tiene ningún sentido que este tu siervo viva en la capital del reino». 6 Aquel mismo día Aquis le dio la ciudad de Siclag, la cual hasta hoy pertenece a los reyes de Judá. 7 David vivió en territorio filisteo un año y cuatro meses. 8 Acostumbraba a salir en campaña con sus hombres para saquear a los guesureos, guirzitas y amalecitas, pueblos que durante mucho tiempo habían habitado la zona que se extiende hacia Sur y hasta el país de Egipto. 9 Cada vez que David atacaba la región, no dejaba a nadie con vida, ni hombre ni mujer. Antes de regresar adonde estaba Aquis se apoderaba de las ovejas, vacas, asnos y camellos, y hasta de la ropa que vestían. 10 Si Aquis le preguntaba: «¿Qué región saqueaste hoy?», David le respondía: «La del sur de Judá»; o bien: «La del sur de Jeramel»; o«La del sur, donde viven los quenitas». 11 David no dejaba con vida ni a hombre ni a mujer, pues pensaba que si llevaba prisioneros a Gat lo denunciarían por lo que estaba haciendo. Este fue su patrón de conducta todo el tiempo que estuvo en territorio filisteo. 12 Aquis, por su parte, confiaba en David y se decía: «David se está haciendo odioso a los israelitas, su propia gente. Sin duda me servirá para siempre».