Prediger 1 | Louis Segond 1910
1Paroles de l'Ecclésiaste, fils de David, roi de Jérusalem.2Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité.3Quel avantage revient-il à l'homme de toute la peine qu'il se donne sous le soleil?4Une génération s'en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.5Le soleil se lève, le soleil se couche; il soupire après le lieu d'où il se lève de nouveau.6Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.7Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est point remplie; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.8Toutes choses sont en travail au delà de ce qu'on peut dire; l'oeil ne se rassasie pas de voir, et l'oreille ne se lasse pas d'entendre.9Ce qui a été, c'est ce qui sera, et ce qui s'est fait, c'est ce qui se fera, il n'y a rien de nouveau sous le soleil.10S'il est une chose dont on dise: Vois ceci, c'est nouveau! cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés.11On ne se souvient pas de ce qui est ancien; et ce qui arrivera dans la suite ne laissera pas de souvenir chez ceux qui vivront plus tard.12Moi, l'Ecclésiaste, j'ai été roi d'Israël à Jérusalem.13J'ai appliqué mon coeur à rechercher et à sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux: c'est là une occupation pénible, à laquelle Dieu soumet les fils de l'homme.14J'ai vu tout ce qui se fait sous le soleil; et voici, tout est vanité et poursuite du vent.15Ce qui est courbé ne peut se redresser, et ce qui manque ne peut être compté.16J'ai dit en mon coeur: Voici, j'ai grandi et surpassé en sagesse tous ceux qui ont dominé avant moi sur Jérusalem, et mon coeur a vu beaucoup de sagesse et de science.17J'ai appliqué mon coeur à connaître la sagesse, et à connaître la sottise et la folie; j'ai compris que cela aussi c'est la poursuite du vent.18Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur.
La Bible du Semeur
1Voici ce que dit le Maître*, fils de David, roi à Jérusalem.2Dérisoire, absolument dérisoire*, dit le Maître, oui dérisoire, absolument dérisoire, tout est dérisoire!
Thèse Prologue : rien de nouveau sous le soleil
3Quel avantage l’homme retire-t-il de tout le labeur pour lequel il trime sous le soleil?4Une génération s’en va, une autre vient, et la terre est toujours là.5Le soleil se lève, le soleil se couche, et il aspire à se retrouver à l’endroit d’où il devra de nouveau se lever.6Il va vers le sud, puis il tourne vers le nord, il tourne et tourne encore: ainsi va le vent. Et il reprend les mêmes tours, le vent.7Tous les fleuves vont se jeter dans la mer, mais la mer n’est pas remplie. Les fleuves ne cessent de couler toujours vers le même endroit en suivant leur cours.8Tout est en travail*, plus qu’on ne peut le dire. L’œil n’est jamais rassasié de voir. L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend.9Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera: il n’y a rien de nouveau sous le soleil.10Si l’on dit: « Tenez! Voilà quelque chose de nouveau », en fait, cela a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés depuis longtemps.11Seulement, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé autrefois, et il en sera de même pour ce qui se produira dans l’avenir: ceux qui viendront après n’en auront aucun souvenir*.
Où trouver le bonheur ?
La recherche de la sagesse
12Moi, le Maître, j’ai été roi d’Israël à Jérusalem.13Et je me suis appliqué à étudier et à examiner par la sagesse tout ce qui se fait sous le soleil. Dieu impose aux hommes de s’appliquer à cette occupation de malheur.14J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil et je suis arrivé à la conclusion que tout est dérisoire: autant courir après le vent.15Ce qui est tordu ne peut être redressé, et ce qui manque ne peut être compté.16Je me suis dit en moi-même: « Voici, j’ai fait augmenter et progresser la sagesse plus qu’aucun de ceux qui ont régné avant moi à Jérusalem. J’ai considéré beaucoup de sagesse et de connaissance. »17Je me suis appliqué à connaître la sagesse et le savoir, ainsi que la folie et la déraison. Et je me suis aperçu que cela aussi, c’est comme courir après le vent*.18Car, plus on a de sagesse, plus on a de sujets d’affliction. En augmentant sa connaissance, on augmente ses tourments.
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